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12 mai 2013
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Swatch Group confie les rênes d'Harry Winston à Nayla Hayek

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12 mai 2013

ZURICH, 10 mai 2013 (AFP) - L'horloger suisse Swatch Group a annoncé vendredi dans un communiqué que Nayla Hayek, la présidente du groupe, allait prendre la direction d'Harry Winston, le diamantaire américain racheté récemment.

Cette nomination entre en vigueur avec effet immédiat, a précisé le groupe. Le numéro un mondial de l'horlogerie a acquis fin mars cette prestigieuse maison de haute joaillerie pour un milliard de dollars

Nayla Hayek (photo swatchgroup)

Nayla Hayek s'était déjà vue confier la présidence de cette prestigieuse griffe à la date du rachat.

Jon Cox, analyste chez Kepler Capital Markets, a qualifié cette décision de positive.

"C'est un signal d'intention que la société prend la nouvelle acquisition et son intégration ainsi que son développement très sérieusement", a-t-il indiqué dans un courriel à l'AFP.

A 10H22 GMT, le titre gagne 0,36% à 557 francs suisses tandis que l'indice SMI des valeurs vedettes de la place suisse gagne 0,83%.

Swatch Group est entré par la grande porte dans le monde de la joaillerie en s'offrant Harry Winston, une des plus grande référence dans le monde des diamants. Selon les analystes financiers, le principal défi sera néanmoins de redresser les marges du joailler, qui sont inférieures à celles de Swatch Group.

Nayla Hayek a pris la tête du conseil d'administration de Swatch Group en juin 2010 après le décès de son père, Nicolas Hayek, le fondateur du géant horloger.

Elle a également dirigée la co-entreprise créée en 2008 avec le joailler américain Tiffany & Co pour développer ses activités horlogères.

En septembre 2011, le groupe suisse avait toutefois mis un terme à sa collaboration avec le joailler de la 5e Avenue, estimant que celui-ci avait systématiquement bloqué et retardé le développement des montres produites dans le cadre de ce partenariat.

Swatch Group avait réclamé le versement de 3,8 milliards de franc suisses de dommages et intérêts. Tiffany & Co avait de son côté répondu par une contre-plainte, demandant le versement de 541,9 millions de francs suisses.

noo/fw

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