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30 mars 2009
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Swatch n'exclut pas une reprise à la mi-2009

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30 mars 2009

Il y a quelques jours, Nick Hayek, directeur général du groupe Swatch, assurait qu'il n'y aurait "ni licenciement ni recul des investissements chez Swatch". "Nous acceptons d'avoir un rendement amoindri et de ne pas être les chouchous de la Bourse" ajoutait-il.


Swatch campagne printemps-été 2009

Le dirigeant a indirectement confirmé lundi 30 mars son optimisme et réitéré sa confiance pour cette année 2009 alors que se tient jusqu'à mercredi 1er avril Baselwolrd, le plus grand salon mondial de l'horlogerie et de la bijouterie. Il a indiqué que la situation dans le secteur horloger s'était améliorée au mois de mars grâce à une reprise des commandes.

"Les détaillants ont recommencé à commander correctement" a expliqué à l'Agence France Presse, le patron du numéro un mondial de l'horlogerie. "On ne parle plus d'annulation de commandes de l'ordre de 50% à 60%" a-t-il souligné.

"Certains détaillants achètent plus, pareil ou de 15% à 20% de moins" que l'année précédente, une tendance qui confirmerait "une reprise". Même s'il faut attendre le milieu de l'année pour confirmer cette tendance, "nous avons de bonnes chances que la situation se stabilise et que la deuxième partie de l'année nous permette de récupérer une partie du retard que nous avons pris en janvier et février" a-t-il poursuivi.

Après 21% en 2008, l'horloger helvétique a vu sa marge d'exploitation passer entre 12% et 15% sur les premiers mois de l'année. "C'est suffisamment d'argent pour financer les investissements, produire et mettre de "cash" de côté", selon M. Hayek.

Pour le patron du leader mondial du secteur - qui détient un large portefeuille de marques allant de l'entrée de gamme avec Swatch au luxe avec Breguet - "les six premiers mois de l'année vont être en dessous de l'année d'avant".

Swatch Group a vu son bénéfice net repasser sous la barre symbolique du milliard de francs suisses l'an dernier. Le premier fabricant mondial d'horlogerie avec pas moins de 18 marques (Omega, Swatch, Longines, Breguet...) avait enregistré le plus gros profit de son histoire en 2007, mais la crise est passée par là.

L'an dernier, le groupe a vu son résultat net plonger de 17,4 %, pour s'établir à 838 millions de francs suisses (550 millions d'euros), tandis que son chiffre d'affaires a progressé de 4,3 %, à 5,96 milliards de francs suisses.

Présent sur tous les segments de prix, du luxe (Bréguet), au moyen de gamme (Calvin Klein), en passant par la Swatch à 70 euros, le groupe avait vu le chiffre d'affaires de son pôle Montres et bijoux progresser légèrement en 2008 de 1,8 %, à 4,8 milliards de francs suisses.

(avec AFP)

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