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30 janv. 2012
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TVA sociale: prudence chez les fédérations professionnelles

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30 janv. 2012

La mesure voulue par le président de la République pourrait avoir "un impact intéressant" pour les organisations professionnelles des commerçants. Mais dans un communiqué commun, la FEH (Fédération des enseignes de l’habillement), la SNCC (Syndicat national des commerces succursalistes de la chaussure) et l’UCV (Union du grand commerce de centre-ville) annoncent redouter un impact négatif sur la consommation.




"Le commerce éprouve, dans la situation actuelle d’incertitudes économiques, la plus grande crainte quant aux effets négatifs d’un relèvement de la TVA sur la consommation", expliquent les trois organismes, qui insistent donc lourdement: "Le commerce souhaite que la mesure retenue minimise l’effet négatif sur le pouvoir d’achat et préserve l’emploi".

Les trois organisations réclament ainsi que la modification de la TVA ne touche pas l’alimentation, que les cotisations salariales soient réduites sur les bas salaires, et que la hausse de TVA ne dépasse pas les 2% dans les secteurs touchés. Sur ce dernier point, les organismes devraient donc être rassurés par la hausse de 1,6 point annoncée par le chef de l’Etat le 29 janvier.

La TVA sociale, terme que le Président affirme à tort n’avoir jamais employé, a pour but de modifier le financement de la sécurité sociale. La hausse des taxes viendra en théorie compenser une baisse des charges sociales. Une mesure qui vise à soutenir l’activité des entreprises. Lors de ses vœux, le président de la République affirmait que seuls les produits importés verraient leurs prix augmenter, les prix des autres devant être maintenus par la baisse des coûts de production. Un vœu pieux misant sur le fait que les sociétés impacteront bel et bien la baisse des coûts sur les prix de vente.

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