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AFP
Publié le
16 déc. 2014
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Tag Heuer (LVMH) veut prendre le virage de la montre connectée

Par
AFP
Publié le
16 déc. 2014

La marque de montres Tag Heuer, propriété du groupe de luxe français LVMH, veut désormais prendre résolument le virage de la montre connectée, estimant que cette technologie doit pouvoir trouver sa place dans le luxe, a indiqué mardi son nouveau patron.

Visuel Tag Heuer


Début septembre, lorsque le géant californien Apple avait dévoilé sa montre connectée, de nombreux horlogers suisses étaient restés de marbre, s'arc-boutant sur la tradition qui a fait la réputation des montres helvétiques.

"Au début, on était tous un peu réticent par héritage culturel", a déclaré Jean-Claude Biver, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à la Chaux-de-Fonds, le berceau de l'horlogerie.

Ce vétéran du secteur, qui dirige depuis mars le pôle horloger de LVMH, vient de reprendre les commandes de Tag Heuer par intérim, suite au départ annoncé la semaine dernière de Stéphane Linder, son ancien directeur.

"Mais on ne fera de montres connectées que si on est premier, différent et unique", a-t-il ajouté, tout en entretenant le mystère sur ses projets.

Jean-Claude Biver a expliqué qu'il était encore trop tôt pour indiquer quand d'éventuelles montres pourraient arriver sur le marché, combien de personnes allaient travailler sur le projet ou encore quel serait le budget alloué, précisant que celui-ci évoluerait en fonction des besoins.

Mais une fois encore, il a rappelé que les montres connectées devraient s'inscrire dans les codes du luxe, à savoir la pérennité.

Pour l'heure, l'entreprise prévoit de diviser en deux sa recherche et développement, avec une partie consacrée aux mouvements horlogers traditionnels et une seconde partie dédiée à l'innovation technologique.

Le développement de montres connectées se fera notamment par le biais de partenariats, de projets de recherches avec des grandes universités ou encore d'éventuelles acquisitions.

Interrogé sur de possibles alliances avec des grands groupes technologiques tels Google ou Intel, son bras droit, Guy Sémon, n'a pas souhaité préciser avec qui Tag Heuer envisageait de s'associer. "Le casting est large et il s'agit d'entreprises très importantes", a-t-il répondu.

Guy Sémon, actuel vice-président de Tag Heuer, et ancien directeur de la recherche et développement, a estimé que la montre connectée était un enjeu supérieur au quartz, une technologie qui avait plongé l'horlogerie suisse dans une profonde crise dans les années 1970.

"Ne pas voir cela, c'est ne pas voir le tsunami qui arrive sur les bords du lac de Neuchâtel", a-t-il affirmé, soulignant que ce lac, qui se trouve à proximité des entreprises horlogères, risquait de devenir "salé" d'ici quelques années à la suite de la déferlante qui arrive depuis l'Atlantique.

Tag Heuer est actuellement en plein remaniement. En septembre, la marque, entrée dans le giron de LVMH en 1999, avait annoncé le licenciement de 46 personnes en Suisse ainsi que le mise au chômage technique de 49 autres employés face au ralentissement du rythme de croissance dans l'horlogerie.

La société avait alors dit vouloir se concentrer sur son coeur de métier, annonçant notamment qu'elle renonçait aux produits dérivés tels que les téléphones et accessoires, pour ne conserver que les lunettes.

Tag Heuer entend également mettre l'accent sur ses montres vendues entre 1.500 et 5.000 francs suisses (entre 1.200 et 4.100 euros) après des années de course aux produits de plus en plus onéreux.








La Chaux-de-Fonds (Suisse), 16 déc 2014 (AFP)

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