Taïwan veut replacer le textile au cœur de sa stratégie internationale

La nouvelle présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a indiqué cette semaine vouloir initier des accords internationaux et des stratégies nouvelles pour l’économie nationale. A commencer par le secteur textile. Une déclaration faite à l’occasion d’un voyage officiel l’ayant amené au Honduras, au Nicaragua, au Guatemala et au Salvador. Des Etats qui profitent d’un accord de libre-échange vers les Etats-Unis. Ce qui pourrait être avantageux pour l’industrie taïwanaise, a indiqué la chef de l'Etat.

Taïwan a depuis longtemps manifesté son intérêt pour l’accord de libre-échange transatlantique (TPP). Accord prévoyant néanmoins d’exclure la Chine, qui considérait Taïwan comme l’une de ses provinces.

Mais depuis que le prochain résident de la Maison Blanche, Donald Trump, a publiquement remercié la présidente taïwanaise pour ses félicitations post-électorales, s’attirant les foudres de Pékin, et alors que le TPP tombe aux oubliettes, l’île mène actuellement d'intenses tractations auprès de la future administration américaine.

L’enjeu apparaît de taille pour le textile taïwanais, qui comptait en 2015 un parc de 4 300 manufactures employant 14 000 personnes. La même année, ses exportations de textile-habillement atteignaient 10,8 milliards de dollars, contre 3,46 milliards d’importations, le pays occupant le 10ème rang parmi les fournisseurs textiles de l’Union européenne.

Avec Fibre2fashion

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