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31 mai 2006
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Taxe sur le luxe : la Chine ignore les craintes de l'horlogerie suisse

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AFP
Publié le
31 mai 2006

Les montres de luxe resteront soumises à une taxe spéciale de 20 % en Chine, malgré l'intervention du gouvernement suisse qui juge cet impôt pénalisant pour ses exportations horlogères, a annoncé mercredi à Berne le ministère de l'Economie.


Tradition de Breguet, montre de l'année 2005

Le porte-parole du ministère, Christophe Hans, a déclaré que Pékin avait rejeté dans un courrier l'intervention du ministre Joseph Deiss contre cette taxe qui frappe les montres d'un prix supérieur à 10 000 yuans (1 000 euros).

Le ministre chinois des Finances, Jin Renqing, a ainsi fait valoir que l'impôt institué en avril dernier s'appliquait aux montres de toutes origines et ne discriminait aucun pays en particulier.

La Chine ne contrevient donc pas aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a estimé M. Jin dans sa missive, expliquant que Pékin tentait par cette taxation de réduire l'écart entre les riches et les pauvres.
Le ministre suisse avait écrit une lettre aux autorités chinoises pour faire part de ses inquiétudes au sujet de cette taxe, les montres de luxe vendues en Chine étant selon lui à 99,6 % importées de Suisse.

Pékin a répondu que la taxe est supportable, car les personnes qui veulent acheter des montres suisses de luxe le feront avec ou sans cet impôt, a rapporté M. Hans.

Nick Hayek, le patron du groupe suisse Swatch, numéro un mondial de l'horlogerie, avait jugé début avril cette taxe "contre-productive" estimant que "si vous augmentez les taxes en Chine, les Chinois iront acheter à Hong Kong, à Macao".

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