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Publié le
13 févr. 2013
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Thierry Petit (ShowroomPrivé): "Nos concurrents sont devenus moins nombreux et plus petits"

Publié le
13 févr. 2013

Thierry Petit

Entre les évolutions du marché de la mode en ligne, la difficile concurrence sur le marché des ventes événementielles et les futures taxes destinées au secteur, le cofondateur de ShowroomPrivé, Thierry Petit, confie sa vision du marché.

FashionMag.com: Vous entendez renforcer vos positions sur le marché de la mode. Quel regard portez-vous sur la concurrence croissante sur ce créneau ?
Thierry Petit: On voit se dessiner un espèce de schéma où tous les acteurs veulent aller sur la mode à petits prix. Cela attire très régulièrement la clientèle féminine, fait beaucoup de marges, amène des achats répétés… C’est un des meilleurs modèles qui existe. Mais beaucoup de ces acteurs, comme PriceMinister, restent freinés par leurs secteurs initiaux. D’autant qu’il y a en face de nombreuses marques désireuses de se lancer en ligne. Et que, fait nouveau depuis deux ans, Amazon, Groupon, Rakuten et autres essaient de préempter ce secteur. Au final, on voit s’opérer dans la mode en ligne une fortification des offres. Et nous n’irons pas vers ce créneau.

FM: Le marché des ventes événementielles a lui aussi connu beaucoup d’évolution, entre fermetures et réorientations. Comment interprétez-vous ces mutations ?
TP: Nous sommes maintenant le numéro 2 incontesté en France, et même en Europe. Le leader du secteur bénéficie de son aura et de son audience. Et nos autres concurrents sont devenus maintenant plus petits. Bazarchic ne grandit pas et tente la carte du commerce physique. Et Brandalley s’est bien retourné, mais stagne. Le site a changé de modèle contre sa volonté et, au final, les collections en cours sont beaucoup plus difficiles à gérer. Les marques ont des stocks à écouler, mais n’ont pas besoin de 5000 acteurs pour cela. Aujourd’hui, il ne reste de la place que pour les acteurs massifs et les petits sites à l’offre bien définie. Les intermédiaires disparaissent.

FM: Comme tous les acteurs du secteur, vous avez été entendu suite à la plainte de Brandalley contre VentePrivée pour abus de position dominante, dans le cadre des contrats d’exclusivité. Pensez-vous que cette affaire aura des suites ?
TP: Nous avons pu souffrir pendant longtemps de ce côté hégémonique. Aujourd’hui, beaucoup de marques se tournent vers nous suite à la fin de leur contrat d’exclusivité avec Vente-Privée. Au départ, le site était seul sur le créneau, donc les marques s’en fichaient. Désormais, elles ont le choix, et se concentrent sur leur stock à écouler. Je pense que, pour le côté sain de ce marché, ces contrats d’exclusivité sont amenés à disparaitre. Nous sommes dans un pays efficace en matière de droit à la concurrence. Si réellement il y a des abus, il se passera donc des choses.

FM: Suite au rapport Colin-Colin, le gouvernement étudie une taxe sur les données collectées, afin de lutter contre certains montages fiscaux. De quel œil voyez-vous cette option ?
TP: Il ne faut pas que ces mécaniques-là soient encore pénalisantes pour les entreprises qui payent déjà leurs impôts en France. L'économie digitale est l'un des leviers futurs qui fera que la France dans dix ans sera encore en bonne forme. Nous avons de bons entrepreneurs et de bons business models. J'espère donc que l'on ne va pas être trop court-termiste. A mon sens, on a trop tendance à vouloir sauver des usines qui ont vécu plutôt que d’essayer de favoriser ces nouvelles formes d’économies, qui ont peut-être besoin d’être davantage accompagnées à leur lancement que les entreprises classiques. J’espère que la taxe Colin-Colin ne va pas remettre une couche sur tout cela.

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