Thomas Sabo veut séduire une clientèle plus large

Connue pour ses pièces aux accents rock et boho, la griffe allemande de bijoux Thomas Sabo veut parler à un plus large public. Sur les deux dernières années, elle a ainsi doublé sa profondeur de gamme, multipliant les pièces plus consensuelles à l’image d’une nouvelle ligne unisexe (40% des ventes de la marques se font avec les lignes masculines en France). Pour prolonger cette dynamique et être toujours plus accessible, la marque, qui affiche un panier moyen à 145 euros, a ouvert les portes de son premier outlet français en août dernier à Roppenheim.

Dans l'Hexagone, Thomas Sabo jouit donc désormais de quatre boutiques ainsi que d'une présence dans 30 grands magasins Printemps et Galeries Lafayette. En ligne, elle est disponible via son e-shop récemment relifté ou encore Zalando.

Thomas Sabo est également chez 150 revendeurs de la bijouterie traditionnelle, un réseau qui souffre notamment du non-remplacement des générations quittant la profession. Pour contrer le phénomène, la marque s’ouvre progressivement aux groupements de bijoutiers et devrait prochainement être implantée chez l’un des principaux acteurs du secteur.

« En France, Thomas Sabo affiche sa quatrième année de croissance consécutive », affirme Meggie Bonnet la directrice générale France de la marque de bijoux. Et si la griffe née outre-Rhin en 1984 ne communique pas son chiffre d’affaires, les résultats du marché hexagonal ont suffisamment séduit la maison-mère à Lauf, commune allemande établie dans le pays de Bade, pour récemment confier à Meggie Bonnet la direction des marchés belge et luxembourgeois, « où la marque est encore peu implantée », précise-t-elle.

Thomas Sabo, qui fête cette année ses 35 ans, compte 300 boutiques dans le monde, en plus de ses 2 800 revendeurs, et emploie 1 800 personnes.

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