10 860
Fashion Jobs
L'OREAL GROUP
Global Direct Sourcing Finance Controller
CDI · CLICHY
LA BOUTIQUE DU COIFFEUR
Responsable Régional(e) - Bretagne
CDI · RENNES
CARTIER
Chef(fe) de Produit Senior Marketing International Horlogerie - F/H
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Opérateur Polyvalent en Joaillerie (H/F) - Les Ateliers de Châteauneuf-Sur-Isère
CDI · CHÂTEAUNEUF-SUR-ISÈRE
DECATHLON
Change Manager Traçabilité Industrielle - Trust Project
CDI · LILLE
INTERVIEW
Responsable de Salon H/F
CDI · ISTRES
FABIO SALSA
Responsable de Salon H/F
CDI · BÈGLES
FRANCK PROVOST
Responsable de Salon H/F
CDI · THOIRY
JEAN LOUIS DAVID
Responsable de Salon H/F
CDI · MARSEILLE
INTERVIEW
Responsable de Salon H/F
CDI · FIGEAC
ATELIER INTERMÈDE
Responsable de Salon H/F
CDI · SAINT-HERBLAIN
SAINT ALGUE
Responsable de Salon H/F
CDI · SAINT-HERBLAIN
LUXURY OF RETAIL
Gestionnaire de Stock - l'Oréal Outlet Villefontaine - CDI 14h - H/F
CDI · VILLEFONTAINE
ERIC BOMPARD
Préparateur de Commandes / Livreur H/F
CDI · SAINT-OUEN-SUR-SEINE
SINTEL RECRUTEMENT
Acheteur Tissus Production PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Développement Formules Parfum et Beauté - H/F
CDI · LE VAUDREUIL
HERMES
CDI - Responsable Développement Formules Parfum et Beauté - H/F
CDI · LE VAUDREUIL
LONGCHAMP
Chargé Des Opérations H/F - Boutique Marseille
CDI · MARSEILLE
SINTEL RECRUTEMENT
Responsable Technique / Lectra - PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
CALZEDONIA
Animateur Régional Des Ventes H/F - CDI - Paris/Ile-de-France
CDI · PARIS
HUGO BOSS FRANCE
Assistant Store Manager Back Office - Galeries Lafayette Haussmann (H/F)
CDI · PARIS
PVH CORP.
Key Account Manager (M/F/D*) – Tommy Jeans – CDI
CDI · PARIS
Publicités
Par
AFP
Publié le
9 févr. 2023
Temps de lecture
4 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Tissus "salade de fruits" et autres pistes pour moins nuire à la planète

Par
AFP
Publié le
9 févr. 2023

S'habiller en "salade de fruits" de matières à base d'ananas, banane ou orange ou tannées avec du marc de raisin, en soie dont les vers ne sont pas tués ou coton recyclé intelligemment: l'offre se diversifie pour moins nuire à la planète. 


Un enfant participe au ramassage du coton dans un champ près de Raqa, dans le nord de la Syrie, le 20 septembre 2022. - / AFP/Archives


Exposants et organisateurs du salon Première Vision du textile et de la mode qui s'est établi du 7 au 9 février à Villepinte (nord de Paris), s'accordent à dire: il n'y a pas de solutions idéales pour l'industrie, deuxième la plus polluante après le pétrole, mais avancent à petits pas pour être le plus propre possible.

"Le message qu'on envoie, c'est celui de la transformation écoresponsable de la mode", déclare à l'AFP Gilles Lasbordes, directeur général de Première vision.

"Produire des vêtements, des sacs, des chaussures a un impact sur la planète" et dans certains domaines dont celui des fibres "on est loin d'une vraie écoresponsabilité", ajoute-t-il.

"Le moins pire"



Pauline Guesné, cofondatrice de la start-up française Induo, présente sa marque vêtue d'une longue robe blanche "de mariée", illustration du rendu chic du coton "déperlant" qu'elle élabore.

Gourmand en eau, cultivé à l'autre bout du monde par des travailleurs mal payés, "le coton a en effet une mauvaise réputation. On essaie de mitiger avec des matières certifiées", raconte-t-elle à l'AFP.

Le fait qu'il soit déperlant évite des taches, ce qui permet de moins le laver et "on va gagner à l'usage en terme d'impact écologique".


Un champ de chanvre utilisé pour la fabrication de cosmétiques, de textiles ou pour la construction à Saint-Agnet, dans les Landes, le 11 juillet 2022 - / AFP/Archives



Le coton, c'est aussi un tissu qui "se recycle le mieux aujourd'hui". "On a pensé le produit dans l'ensemble de la chaîne de vie et on s'est dit que c'est le moins pire", souligne-t-elle.

Elaborée par Induo, une solution de recyclage pour produits multicolores ou multi-composition, comme un mélange coton-polyester, est en phase d'industrialisation.

Déchets agroalimentaires



L'entreprise espagnole Pyratex a pour mission de remplacer les textiles synthétiques par des naturels. L'une des dernières innovations est autour des écorces d'orange de Naples qui sont traitées pour extraire la cellulose qui est ensuite transformée en fil. Elle travaille également à partir de feuilles et troncs de bananiers.

La matière première vient certes de loin, mais "nous soutenons ainsi les fermiers locaux", souligne Camila Reyna de Pyratex.

La marque suisse Bananatex travaille avec la fibre de bananiers qui poussent principalement aux Philippines, filée à Taïwan pour des sacs fabriqués en Asie.

"En Europe, le chanvre serait une bonne solution, nous l'avons testé en 2012, c'était compliqué parce que le savoir-faire a disparu. Le coton fait le tour du monde avant d'être filé, avec des textiles à base de pétrole, c'est complétement non transparent", résume à l'AFP Hannes Schönegger, cofondateur de Bananatex.

"La revalorisation des déchets de l'agroalimentaire, c'est vraiment intéressant parce qu'on ne puise pas dans les ressources fossiles, ni ne produit pas spécifiquement une fibre", souligne Ariane Bigot, adjointe à la direction mode de Première vision.

Soie "sans violence"



La maison brésilienne Nova Kaeru a cherché du côté de la pêche pour élaborer ses cuirs exotiques marins particulièrement appréciés par le designer avant-gardiste américain Rick Owens qui défile à Paris.


Un employé de la Réserve de Mamiraua montre une peau de pirarucu à Fonte Boa, au Brésil, le 7 novembre 2022. - / AFP/Archives


Ils sont faits à partir d'écailles du pirarucu, le plus grand poisson d’eau douce du monde vivant dans le bassin du fleuve Amazone.

"Nous avons fait quelque chose de beau d'un matériau qui avait été jeté auparavant", souligne Rodrigo Lopes, responsable commercial en Europe.

Cette année, Nova Kaeru lance beLEAF, des feuilles de la plante oreille d'éléphant tannées avec des ingrédients naturels, aux caractéristiques similaires au cuir.

Basé en Inde, Cocccon Peace organic Silk produit de la soie sans tuer les vers à soie en découpant le cocon de manière à ce que le papillon puisse éclore.


Un ver à soie tisse son cocon lors d'une foire exposition à Chennai, en Inde, le 1er août 2017. - / AFP/Archives


Cette technique protège la biodiversité mais n'est pas rentable, ne permettant de récupérer que 70% de fils. Les cocons sont réutilisés pour en faire des engrais.

 

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.