Pourquoi être belle quand on peut être magnifique ? Tel est le leitmotiv de Too Faced. Créée il y a dix ans, arrivée en Europe depuis trois, la marque continue peu à peu à gagner le cœur des femmes et de se faire une place dans leur trousse demaquillage. En s’appuyant sur Sephora, son distributeur exclusif sur le Vieux Continent, la marque américaine de cosmétique regarde encore et toujours plus loin. Son objectif premier : se développer sur les pays de l’Est. Et ensuite ? Etendre son réseau à la Russie et à la Chine. En d’autres termes, conquérir le monde.

Too Faced collection 2008

Zoom sur la France, deuxième plus gros marché de la marque. Elle investit pour le moment une quinzaine de magasins. D’ici à 2010, « le parc atteindra au moins soixante points de vente », stipule Béatrice Lepetit, directrice Too Faced pour l’Hexagone. Idem pour l’Espagne où le chiffre d’affaires engendra 300 000 à 400 000 euros par an, et qui équivaut à celui réalisé par Too Faced au sein du Sephora des Champs Elysées.

Aux Etats-Unis, le chiffre d’affaires s’élève à 13 millions d’euros. En France, à 1,8 millions en 2007. Les prévisions pour la fin de l’année annoncent une jolie augmentation et un passage au dessus de la barre des 2 millions pour atteindre 2,3 ou 2,5 millions.

Autant dire que cette marque aux produits aussi fonctionnels que ludiques n’a pas fini de faire parler d’elle. Connue pour son côté glamourissime et pour son esprit très Marilyn, elle songe d’ailleurs à faire appel à une agence de relations presse afin de gagner en notoriété.

Pour Noël, aux Etats-Unis, Too Faced mise sur l’humour et ose le décalage. Envy, la petite femme en ombre chinoise que l’on voit de profil sur les packagings, laissera sa place à… la Schtroumpfette ! Jerrod Blandino, directeur artistique de la marque, est passionné par l’univers de ces petits personnages bleu vivant dans des champignons. Une initiative qui aura au moins le bénéficie d'apporter de la fantaisie à nos amis américains.