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4 juil. 2013
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Tranoï Preview revendique une seconde édition qualitative

Publié le
4 juil. 2013

Tranoï Preview avance sur le chemin qu’il s’est tracé. Le nouveau salon dédié aux précollections vient de clore sa seconde édition, ce 2 juillet, au Carrousel du Louvre. Le maître mot qui y régnait: la pédagogie. Pédagogie auprès des marques et des acheteurs pour installer un nouveau rendez-vous parisien sur un nouveau créneau.

"Il ne s’agit pas de se comparer aux autres salons et à leur fréquentation, affirme ainsi Armand Hadida, fondateur de l’événement. La particularité du parti pris des précollections, c’est qu’il s’adresse au haut de la pyramide, plus restreint donc, mais plus qualitatif" explique-t-il. Il ne fallait donc pas attendre la foule selon l’organisateur, mais plutôt les représentants des bons multimarques internationaux et des grands magasins qui ont bel et bien fait le déplacement.

L'entrée du Tranoï Preview et de son forum tendances par Trend Union - Photo: Virgile Guinard


La "marque" Tranoï a en effet de nouveau drainé un public d’acheteurs très internationaux vers le Carrousel du Louvre. Une bonne partie des 130 exposants venaient ainsi se tester pour l’international, et sont repartis satisfaits des rencontres faites.

La marque de maroquinerie belge Clio Golbrenner a par exemple "passé des commandes et établi de bons contacts avec des Allemands, des Anglais, des Saoudiens ou encore des Néerlandais". Même si, satisfaits de leur visitorat, certains exposants espèrent tout de même que ceux-ci se feront plus nombreux au fil des sessions, tout en croyant bel et bien au positionnement du salon. Certains auraient ainsi préféré que Tranoï Preview ait lieu, comme en janvier, en même temps que le Who’s Next pour attirer peut-être un peu plus de monde.

Mais les organisateurs s’attellent et s’attelleront l’hiver prochain à faire passer le message d’une différenciation par rapport aux autres salons. "Nous essayons de convaincre les acheteurs que la boutique moderne aujourd’hui doit travailler avec des précollections. Nous, les Français, sommes très en retard par rapport aux Américains et leurs cinq collections annuelles, affirme Armand Hadida, également fondateur de L’Eclaireur. C’est un dur labeur que d’installer une expression nouvelle comme le Tranoï Preview dans le contexte actuel de retenue des acheteurs, mais je suis sûr que nous allons dans le bon sens", martèle-t-il.

Lorraine Bardon, commerciale de la marque Mes Demoiselles, livre elle aussi son bilan: "Nous savions à quoi nous attendre, il y avait de très bons acheteurs mais peu de monde. Nous sommes là parce que nous croyons au salon, d’autant qu’il y a des acheteurs internationaux qui sont venus réserver la marque. C’est un bon salon d’échange, qui nous permet également d’ouvrir des réflexions sur nos méthodes de travail, nos délais de production notamment", conclut-elle. La dimension pédagogique de Tranoï Preview fait donc son chemin.

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