Après le Who’s Next qui s'exporte à Dubaï, le Tranoï s’essaie à l’expérience hors frontière. Direction la Corée du Sud. Du 23 au 25 octobre, en marge de la Fashion Week de Séoul, le salon tendance parisien présentera une sélection de marques au Kring, le Musée d’art moderne de la ville.

Kring, Musée d'art moderne de Séoul où se tiendra du 23 au 25 octobre le Tranoï Séoul

S’il ne s’agit pas de "faire du bis" à moindre taille, la sélection devrait refléter les codes d’avant-garde du Tranoï. "Nous avons voulu organiser un événement dans "l’esprit Tranoï", non pas faire un petit condensé de ce qui existe déjà à Paris", explique Michael Hadida, responsable du Tranoï. De fait, rien de comparable en nombre. Une vingtaine de labels (dont laura B, Drome, Paul&Alice, Yrusha ou encore Jardin de Chouette, ...) devraient s’aventurer en terre coréenne, contre les quelque 200 que l’on retrouve à Paris. Sur la liste, quatre porteront l’étiquette tricolore, dont une marque de prêt-à-porter masculin (u-ni-ty). Pour le reste, on retrouvera un mix de griffes internationales, entre autres italiennes, brésiliennes ou encore américaines, déjà vues sur l’édition parisienne. L’objectif, capter l’attention des acteurs locaux, prendre le pouls d’une mégalopole en pleine effervescence et tisser des ponts avec les sessions françaises.

Organisé au Musée d’art moderne de la ville, en marge de la Fashion Week, le salon devrait dans le même temps accueillir quelques défilés. Un mélange des genres bien connu du Tranoï Bourse pendant les Fashion Weeks où se déroulent certains défilés. Parmi les autres "installations" apportées de France, la "collection Tranoï Séoul" qui fait écho à celle présentée lors du dernier Tranoï Homme, où des créateurs ont imaginé des pièces en exclusivité pour le salon. A Séoul, dix créateurs ont signé une mini collection limitée et numérotée qui sera ensuite vendue lors de la Fashion Week parisienne de mars 2011. Les pièces non acquises voyageront ensuite dans le monde pour trouver preneur.