AFP
26 janv. 2009
Travail dominical : "le débat ne peut pas jouer les prolongations", selon Bertrand
AFP
26 janv. 2009
Le nouveau secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a affirmé dimanche 25 janvier que le débat sur le travail dominical "ne peut pas jouer les prolongations", insistant sur la nécessité d'examiner la proposition de loi au plus vite.
Le nouveau secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand, le 24 janvier 2009 à Paris - Photo : AFP |
Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement "Roger Karoutchi a annoncé le mois de mars pour l'examen de la proposition de loi (UMP). On ne peut pas attendre au-delà, sinon on va vers une situation catastrophique pour les salariés", a-t-il lancé en assurant son premier déplacement officiel en tant que secrétaire général de l'UMP à Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise).
L'ancien ministre du Travail était venu rencontrer dans la matinée des employés d'une librairie ne respectant pas la fermeture dominicale.
Xavier Bertrand a discuté avec des employés et des représentants d'autres enseignes du Val-d'Oise comme Castorama, Leroy Merlin, Toys'R'Us, qui pour certaines ont dû fermer le dimanche sur décision judiciaire, sous peine de devoir verser des astreintes au syndicat FO, qui a engagé des procédures pour ouverture dominicale illégale.
"A cause de ces astreintes, nous ne pouvons pas jouer la montre", a insisté Xavier Bertrand.
Evoquant le texte du député Richard Mallié, il a réaffirmé qu'"il n'est pas question de généraliser l'ouverture du travail le dimanche".
"Nous avons trouvé un équilibre au sein du groupe UMP. Le texte est centré sur les endroits où on a pris l'habitude d'ouvrir le dimanche. Nous voulons donner des garanties aux employés, faire en sorte que ceux qui bossent le dimanche puissent continuer", a-t-il précisé.
Dimanche matin, des salariés de Castorama ont manifesté devant leur magasin à Gonesse (Val-d'Oise) pour l'ouverture le dimanche, a-t-on appris auprès d'un porte-parole de l'enseigne.
Situé dans le centre commercial Usines Center, le magasin avait dû fermer le dimanche à la mi-novembre après un jugement du tribunal de grande instance de Pontoise, condamnant l'enseigne à verser 100 000 euros par magasin ouvert le dimanche au syndicat FO.
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