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Travail du dimanche : Accoyer regrette "une maladresse"

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4 déc. 2008

Alors que la majorité demeure divisée sur le texte sur l'extension du travail dominical qui sera examiné à partir du 11 décembre par le Parlement, le président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a critiqué mercredi 3 décembre la communication qui a entouré cette proposition de loi.


Bernard Accoyer - Photo : AFP

« Il y a une maladresse », a-t-il déclaré sur France 2 avant d'expliciter : « On a fait une énorme histoire », alors que « ce n'est pas le travail du dimanche » dont il s'agit, « ce sont des dérogations pour l'ouverture dans quatre grosses agglomérations de certains types de commerce, hors alimentation ». Et de souligner que « le texte commence par réaffirmer le principe du repos dominical ».

Si ce type de dédramatisation est en vogue parmi les dirigeants de la majorité, le président de l'Assemblée l'a assorti d'une critique implicite de la communication du chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, sur ce dossier. Regrettant « une « confusion », Bernard Accoyer a estimé que « les mots n'ont pas été les mieux choisis ».

Au-delà du vocabulaire, un point de crispation demeure sur l'agglomération lyonnaise, dont de nombreux élus réclament qu'elle soit exclue du champ du texte... au grand dam du gouvernement.

« Nous n'avons pas pu trouver une formule juridique pour exclure l'agglomération lyonnaise, donc elle sera bien concernée par la proposition de loi », a confirmé le 3 décembre sur RTL le secrétaire d'État à l'Industrie et à la Consommation, Luc Chatel.

Comme les résistances ne sont pas le seul fait de l'UMP, le président du Nouveau Centre et ministre de la Défense, Hervé Morin, a indiqué hier que chaque parlementaire de son parti voterait « en fonction de sa conscience ». En clair, qu'ils auront la liberté de vote.

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