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7 avr. 2006
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UE : explosion des importations de Chine en 2005 après la levée des quotas

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AFP
Publié le
7 avr. 2006

PARIS, 7 avr 2006 (AFP) - Les importations européennes de textile en provenance de Chine ont explosé en 2005, suite au démantèlement des quotas, mais cette invasion de produits bon marché n'a pas profité aux consommateurs.


Une ouvrière textile d'une usine de la ville de Yiwu dans la province de Zhejiang en Chine
Photo : Mark Ralston/AFP

Les importations d'habillement de l'Union européenne en provenance de Chine ont grimpé en 2005 de 47 % à 16,5 milliards d'euros et celles de textiles (fils, tissus, textiles de maison) de 25 % à 4,44 milliards, a annoncé l'Institut français de la mode (IFM) vendredi.

Au total, l'UE a importé pour 53 milliards d'habits, soit 8 % de plus qu'en 2004, et 20 milliards de textiles (+ 1 %).

L'arrivée massive des produits chinois, résulte de la décision de l'UE d'ouvrir totalement son marché du textile à la Chine à partir du 1er janvier 2005.

Mais devant la progression vertigineuse des importations chinoises et sous la pression des fabricants européens, l'UE avait été forcée mi-2005 de réintroduire des quotas sur 10 catégories de produits venant de Chine (pantalons, chemisiers, tee-shirts...).

Dans un autre registre et pour défendre les industriels européens, la Commission européenne impose depuis vendredi des taxes antidumping de moins de 20 % sur certaines chaussures de Chine et du Vietnam.

"La remise en place des quotas sur les 10 catégories a permis d'arrêter l'hémorragie. Cela a été aussi une véritable bouffée d'oxygène pour les pays méditérannéens, fournisseurs traditionnels de l'Europe, qui ont pu enregistrer des performances moins pire", a commenté Gildas Minvielle, responsable de l'Observatoire économique de l'IFM.

"La réintroduction de quotas a conduit les donneurs d'ordres à chercher des sources alternatives d'approvisionnement, ce qui a profité en premier lieu aux voisins de la Chine", en particulier de l'Inde, dès le deuxième semestre 2005, a estimé M. Minvielle.

L'Inde a d'ailleurs été la seconde grande gagnante de 2005, avec une progression de 32 % de ses exportations d'habillements, pour 3,07 milliards.

L'Inde n'occupe pour le moment que la 5e place des fournisseurs européens d'habillement, derrière la Chine, la Turquie (7,95 mds), la Roumanie (3,58 mds) et le Bangladesh (3,5 milliards). Mais elle devrait voir sa part augmenter progressivement au cours des prochaines années.

Côté acheteurs de vêtements chinois, l'Allemagne occupe la première place, avec 3,7 milliards d'euros déboursés en 2005, soit 59 % de plus qu'en 2004, suivie de la Grande-Bretagne, avec 3,4 milliards d'euros (+ 53 %). La France est à la troisième place, avec 2,8 mds (+ 50 %).

Pourtant, l'invasion des produits chinois, nettement moins chers que la concurrence, ne se traduit pas par une baisse des prix au consommateur.

"Les distributeurs sont confrontés à une concurrence féroce qui entraîne une montée des coûts d'exploitation. Il leur est difficile de se lancer dans une politique de baisse des prix", a ajouté M. Minvielle.

En France par exemple, les prix ont reculé de 2,1 % en 2005, après - 4,2 % en 2004. Les chaînes spécialisées (Zara, H&M ou Promod) ont même augmenté leurs prix de 3,3 % et les grands magasins de 1,4 %. A l'inverse, les hypermarchés et supermarchés ont baissé leurs prix de 6 % (- 3,6 % en 2004) et les magasins de sport de 4,3 %.

Un point positif: le démantèlement n'a pas affecté les exportations de l'UE, qui ont progressé de 5 % à 14 milliards dans l'habillement. La Suisse a été la première cliente (2,46 mds), suivie des Etats-Unis (1,89 md), de la Russie (1,65 md) et du Japon (1,59 md).

"Il y a une place pour une offre européenne créative, notamment dans les pays à forte croissance comme les Etats-Unis ou la Russie. Le salut viendra d'une montée en gamme des produits exportés d'Europe", a conclu M. Minvielle.

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