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8 avr. 2020
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UE : les divisions persistent entre les 27 sur le plan de relance post-épidémie

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AFP
Publié le
8 avr. 2020

Paris (AFP) - Les ministres européens des Finances peinaient mardi à surmonter leurs divergences sur un plan de relance européen après l'épidémie, les pays du Nord restant opposés à ceux du Sud, qui réclament un effort financier sans précédent au prix d'une dette commune.


Le président de l'Eurogroupe, Mario Centeno, s'adressait à la presse le 4 mars 2020 - AFP / archives


La visioconférence, qui a débuté vers 16H30 (14H30 GMT), devait reprendre vers 22H00 (20H00 GMT) après deux heures d'interruption consécutives à un premier tour de table.
Cette réunion constitue un test décisif pour l'unité des 27, qui ne peuvent se permettre d'étaler une nouvelle fois leurs divisions, après l'échec d'un sommet des chefs d'État et de gouvernement consacré à la crise le 26 mars.

Face à la pandémie, la réponse européenne devrait s'orienter sur trois axes, qui remportent globalement l'adhésion des ministres, selon plusieurs sources : des prêts du fonds de secours de la zone euro, un fonds de garantie pour les entreprises et un soutien au chômage partiel. Mais les pays les plus affectés par le virus continuent de réclamer la création d'un instrument de dette commun -- sous la forme d'euro-obligations parfois appelées «coronabonds» ou «eurobonds» -- dans la perspective de la profonde récession annoncée. Et ils pourraient bloquer un accord. Parmi eux figurent l'Italie, l'Espagne et la France, mais aussi la Grèce, Malte, le Luxembourg ou l'Irlande, selon des sources concordantes.

«Les eurobonds représentent une réponse sérieuse et adaptée à la crise que nous vivons», a insisté lundi soir le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte, dont le pays est le plus touché en Europe (plus de 16 523 morts et plus de 132 000 cas).

«Confiant»



L'Italie, confrontée à l'opposition des pays du Nord de l'Europe (Allemagne et Pays-Bas en tête), avait déjà, avec Madrid, entraîné l'échec du sommet consacré à la riposte de l'Union fin mars. Juste avant la réunion, le président de l'Eurogroupe, Mario Centeno, a appelé les ministres «à prendre un engagement clair en faveur d'un plan de relance coordonné et de grande envergure» après l'épidémie, sans aller jusqu'à évoquer l'idée d'une dette commune.
Le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, s'est lui dit prêt à travailler sur «l'après-crise», évoquant une «reconstruction» de «manière solidaire».

Mais une mutualisation des dettes constitue une ligne rouge pour son pays, ainsi que pour les Pays-Bas : ils refusent de s'engager dans un emprunt commun avec des États très endettés comme l'Italie ou l'Espagne, qu'ils jugent laxistes dans leur gestion. Le Danemark, l'Autriche, la Suède et les pays baltes sont dans leur camp, a indiqué une source européenne. «Tout le monde est confiant et convient que cela doit être réglé. Mais ça pourrait prendre plus de temps», reconnaît un diplomate.

Services publics



La France espérait offrir un compromis, en proposant un «fonds de relance» capable d'émettre de la dette commune aux États membres, mais limité aux services publics essentiels, comme la santé, ou aux filières menacées. Le ministre des Finances Bruno Le Maire exige que cette «option» soit «mentionnée» dans les conclusions des ministres, quitte à ce qu'elle soit détaillée plus tard.

Afin d'éviter un blocage, une formulation assez vague pourrait être approuvée, afin que «chacun puisse dire: les 'coronabonds' sont toujours là. Ou pas. Et le débat se poursuivra», anticipe un diplomate. Les propositions des ministres devront encore être approuvées par les chefs d'Etat et de gouvernement.

Plutôt que de débattre sur une hypothétique dette commune, les pays du Nord préfèrent pour l'instant se concentrer sur les instruments déjà existants pour contrer le choc économique, en particulier le Mécanisme européen de stabilité (MES), doté d'une force de frappe de 410 milliards d'euros. Créé en 2012 lors de la crise de la dette de la zone euro, le MES devrait octroyer des prêts à un État en difficulté allant jusqu'à 2 % de son PIB, avec des contreparties plus limitées qu'à l'habitude. Rome juge cependant ce fonds «inadapté», Giuseppe Conte résumant sa position de façon tranchée : «MES non, eurobond oui».

La Banque européenne d'investissement (BEI) devrait également être à la manœuvre, via un fonds de garantie paneuropéen, doté de 25 milliards d'euros, qui permettrait de mobiliser jusqu'à 200 milliards d'euros supplémentaires pour les entreprises. Les ministres devraient aussi valider le plan de la Commission européenne visant à créer un instrument pour garantir jusqu'à 100 milliards d'euros les plans nationaux de chômage partiel, renforcés ou créés en raison de l'épidémie.

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