Un observatoire des nouvelles tendances. C’est ainsi que se positionne désormais le Citadium qui, créé il y a sept ans déjà, opère ce printemps une « véritable révolution », selon les termes du communiqué. Logo revisité, espace repensé, le mégastore n’hésite pas à bousculer les codes établis.

Intérieur du Citadium

Situé au 50-56 rue Caumartin dans le IXe arrondissement de Paris, il arbore fièrement près de 6 000 m² où univers street, jeans, skate, rock, vintage et urbain accueillent deux cent cinquante marques et plus de 30 000 références. Une multiplicité de l’offre articulée sur quatre niveaux bien définis : le rez-de-chaussée est dédié aux accessoires qui côtoient la librairie et le coiffeur. Le premier étage s’impose comme l’antre du streetwear, le deuxième fait la part belle au denim tandis que le troisième se consacre aux sports extrêmes et au sport culture autour des équipementiers Puma, Le Coq Sportif et Nike. Sans oublier l’atelier de customisation des baskets et le point de restauration.

Indispensable pour affirmer l’identité du lieu, l’ambiance musicale est signée Time 4 Play. Bureau de style musical, en charge du booking des DJs, que l’on connaît aussi pour avoir développé la compilation lancée par Nickel l’automne dernier et celle de l'hôtel Park Hyatt de la rue de la Paix le mois dernier.

Pour le Citadium, chaque espace se pare de ses propres couleurs musicales. Electro-House, Jungle et Pop : un cocktail baptisé "Dynamique" pensé pour le rez-de-chaussée. Résolument électriques, ce sont des titres Rock-Electro vintages qui ont été choisis pour faire vibrer le premier étage. Avec une sélection Rap, Soul et World, le deuxième étage apparaît fluide et sexy tandis que le troisième mise sur un climat aussi aérien que confortable élaboré avec des titres Dub, Pop et Trip Hop.

Intérieur du Citadium

La métamorphose s’applique aussi au logo qui, autrefois habillé d’un orange aux connotations très et même peut-être trop technologiques, adopte désormais un cercle tantôt noir tantôt blanc comme dessiné à la main. Un cercle, faussement négligé, qui semble tourbillonner à l’infini comme conçu pour nous envoûter.

Détail mais pas des moindres : La vitrine se compose de grandes baies vitrées. Une façon d’inviter les badauds à découvrir le lieu qui semble ainsi ne faire qu’un avec la rue. Rien d’étonnant, pour celui qui se proclame le laboratoire des modes qui y sont nées.

En perpétuelle mutation, le Citadium propose une véritable « aventure culturelle ». De quoi faire le bonheur d’une cible on ne peut plus exigeante et réceptive : les 15-35 ans. Passionnée de sport, bien sûr. Mais pas seulement puisque le client du Citadium se révèle avide de culture urbaine internationale, sensible aux codes de la rue et amateur d’exclusivité.