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AFP
Publié le
4 sept. 2019
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Un gouvernement Corbyn, perspective qui fait trembler les milieux d'affaires britanniques

Par
AFP
Publié le
4 sept. 2019

Dans la nuit de mardi à mercredi la motion des opposants au "no deal" a été adoptée à la Chambre des communes à Londres. Ce mercredi, cela doit leur permettre de contraindre Boris Johnson, le premier ministre britannique, à demander un report de la sortie de l'UE.

Le flou entourant la vie politique britannique inquiète certains entrepreneurs. La perspective d'élections anticipées au Royaume-Uni effraie les milieux d'affaires britanniques car s'ils craignent un Brexit sans accord, ils redoutent aussi la possibilité d'un gouvernement travailliste mené par Jeremy Corbyn.


Jeremy Corbyn - AFP


Le chef du "Labour" promet un programme qui serait le plus à gauche depuis des décennies au Royaume-Uni, ancré autour d'une redistribution des richesses dans un pays où les inégalités se sont fortement creusées.

Des politiques qui sont largement considérées comme hostiles aux intérêts des entreprises par les milieux d'affaires. En voici les grandes lignes.

Le chef du parti travailliste veut nationaliser les chemins de fer, les secteurs de l'électricité et de la distribution d'eau ou encore Royal Mail, l'opérateur postal privatisé en 2013.
Il veut relever le salaire horaire minimum à 10 livres (11,72 euros) à l'horizon 2020, contre 8,21 livres actuellement, et renforcer les droits des employés, ce qui entrainerait plus de contraintes pour les entreprises.

Jeremy Corbyn promet aussi des investissements massifs dans les infrastructures, l'éducation, le système de santé public, les logements sociaux, les transports ou encore 30 milliards de livres pour le vénéré système d'assurance-maladie britannique, la National Health Service (NHS).

Les travaillistes envisagent de financer ces milliards de livres de dépenses par des hausses d'impôts sur les plus riches et sur les bénéfices des entreprises, ou encore de redistribuer 10% des actions des grandes entreprises aux employés. Une mesure qui, d'après le Financial Times, bible des milieux financiers, "confisquerait 300 milliards de livres d'actions" aux entreprises.

Le leader du parti travailliste a, par ailleurs, formulé de sérieux doutes sur l'opportunité pour le Royaume-Uni d'un accord de libre-échange avec le président américain, Donald Trump, à l'inverse du Premier ministre et chef des Conservateurs, Boris Johnson.

Qu'en pensent les marchés?

Beaucoup d'analystes et investisseurs estiment qu'un gouvernement Corbyn pourrait déclencher un exode de capitaux et d'entreprises étrangères, ainsi qu'une envolée de la dette publique et des impôts.

"Si nous devions avoir un gouvernement Corbyn, je pense qu'on assisterait à un plongeon de la livre", qui a déjà atteint mardi un plus bas en près de trois ans, et des indices boursiers de la place londonienne, prédit David Madden, de la société de courtage CMC Markets, qui qualifie le leader travailliste de "très anti-affaires".

"Il ne peut pas payer pour tout (son programme). Ce sont des illusions politiques", renchérit Steen Jakobsen, analyste de Saxobank.

Pire que le Brexit?

Si un éventuel gouvernement Corbyn est décrit comme un véritable repoussoir par les investisseurs, certains économistes assurent qu'un Brexit "dur", comme le gouvernement de Boris Johnson dit s'y préparer, serait bien plus grave pour l'économie britannique.
 
"Un Brexit sans accord serait catastrophique pour l'économie, cela lui porterait un tel coup que ce serait pire que tout ce que Jeremy Corbyn pourrait faire", tempère ainsi John Van Reenen, professeur à la London School of Economics, interrogé par l'AFP.
"L'Union européenne est le plus grand marché jamais créé sur la planète Terre mais après le Brexit, inévitablement, il y aura des barrières douanières entre le Royaume-Uni et le reste de l'Europe", fait-il valoir.

David Blunt, professeur d'économie à la City University of London, va même jusqu'à assurer que "les entreprises commencent à réaliser que la crainte d'un Brexit sans accord est plus réelle et nuisible que tout projet démocratique socialiste associé à Corbyn".
"Nous sommes à moins de deux mois du Brexit et il devient évident que le gouvernement conservateur n'a pas planifié correctement une sortie sans accord", conclut-il.
 

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