Un magasin DFS à la place de la Samaritaine ?

Alors que les travaux se voient à nouveau retardés par un recours, le contenu exact du programme commercial fait l’objet d'une rumeur des plus crédibles. Promise à trois ans de travaux d’un coût estimé à 450 millions d’euros, la Samaritaine prévoirait en effet l’arrivée dans ses murs de l’enseigne de distribution DFS, propriété de LVMH depuis 1997. Celle-ci, aujourd'hui, s'adresse aux touristes asiatiques soumis à la détaxe, dans un environnement retail semblable à des boutiques de luxe. Outre de nombreuses boutiques en aéroports, l'enseigne pilote ses propres department stores, "DFS Galleria", répartis sur la zone Asie Pacifique.

Cet empire du luxe duty free est basé à Hong Kong et distribue les grandes marques occidentales de prêt-à-porter, mais aussi de beauté. Si le Wall Street Journal prend l’arrivée de DFS à Paris pour acquise, le groupe LVMH, contacté par nos soins, ne commente pas. Pas plus qu’il ne confirme l'implantation d'une boutique Louis Vuitton au sein du futur complexe, également évoquée par le journal américain et ses sources "proches du dossier".

Ce que le groupe confirme, ce sont les 2200 futurs emplois créés par le projet, hôtel Cheval Blanc compris, dès son ouverture en 2016.

DFS Group est l’un des piliers de la branche distribution du numéro un mondial du luxe avec Sephora. Ce pôle, à lui seul, a généré 7,88 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012, un score en hausse de 22% par rapport à l’année précédente. "Grâce à la qualité renouvelée de ses points de vente, DFS a accru sa popularité auprès de la clientèle asiatique", commentait le groupe dans son dernier rapport annuel, soulignant les dernières ouvertures DFS, et notamment celle d’une troisième Galleria à Hong Kong en 2012.

Présent en Asie Pacifique et en Amérique, le groupe DFS emploie plus de 6000 personnes dans ses bureaux, ses centres commerciaux DFS Galleria, ses boutiques d'aéroport et autres magasins.

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