Auteur :
Jean-Paul Leroy
Jean-Paul Leroy
Publié le
28 janv. 2011
28 janv. 2011
Une étude Kantar optimiste sur le marché français de l'habillement
Auteur :
Jean-Paul Leroy
Jean-Paul Leroy
Publié le
28 janv. 2011
28 janv. 2011
Sans parler vraiment de fin de crise, l'étude présentée vendredi 28 janvier par Kantar Worldpanel sur le marché français de l'habillement se veut plutôt optimiste. Sur 2010, celle-ci relève, à travers le panel Kantar, une stabilisation des ventes de textile avec +1% en volume et en valeur et un prix payé donc stable. C'est certes moins que la totalité des produits de grande consommation qui ont enregistré +2% en volume et +3% en valeur, avec notamment un panier d'achats en hausse du fait du retour à l'achat de produits plaisir, et un recul du hard discount.
Les chaînes de périphérie attirent pour leurs petits prix - Photo: Pixel Formula |
Surtout, l'étude révèle, sans doute à l'opposé des idées reçues, que l'achat en soldes et promotions aurait régressé en 2010 par rapport à 2009. Cette catégorie aurait pesé 42% de ventes contre 44% en 2009. En fait, selon Kantar, ce sont les périodes de soldes légaux qui paient leur tribut à cette situation avec une baisse de 5% du chiffre d'affaires durant cette période. La partie promotions hors soldes légaux a, elle, enregistré une progression de 1%. Et l'étude de préciser: "56% des acheteurs en soldes et promotions ont réduit leur consommation de prix barrés entre 2010 et 2009". Plusieurs raisons sont évoquées. Ils sont 20% à dire avoir eu d'autres dépenses que le vêtement, 20% disent faire attention à leur budget. Près de 10% affirment ne pas avoir besoin de vêtements, 7,7% trouvent des petits prix toute l'année, 5,8% affirmant même ne pas avoir de coup de cœur pendant les soldes.
Kantar relève aussi une montée du troc ou de l'échange. Par exemple, un quart des acheteurs de vêtements pour enfants déclarent habiller leurs enfants avec des vêtements donnés, d'occasion ou déjà portés par leurs autres enfants. Pour racheter plus en soldes et promotions, 95% des sondés réclament des réductions de prix, sans doute plus fortes, immédiates, 75% des articles gratuits (86% chez les modestes), 69% des avantages liés à la carte de fidélité (76% chez les 35-49 ans), 45% des chèques de réduction (50% chez les parisiens), 35% des ventes privées (mais 45% chez les 15-34 ans).
Toujours selon les résultats du panel, deux formules de distribution apparaissent comme alternatives pour des bonnes affaires: les chaînes de périphérie et Internet. Selon le classement de Kantar, les chaînes de centre ville détiendraient aujourd'hui 31% de parts de marché en valeur, les indépendants sont deuxième avec 14,8%. Suivent les hypers et supers avec 10,9%, les chaînes de périphérie avec 10,5%, les magasins de sport 8,2%, Internet 6,8% (voir article), les grands magasins 5,3%, le hard discount textile 3,4% et enfin la VPC traditionnelle 2,7%.
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