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8 avr. 2009
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Une galerie d'art contemporain pour Frédéric Biousse

Publié le
8 avr. 2009

Inaccessible. Elitiste. Quand on parle d’art contemporain, souvent émanent des a priori. A priori auxquels Frédéric Biousse, actionnaire opérationnel de Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Comptoir des Cotonniers, et Guillaume Foucher entendent bien tordre le cou. Le duo vient d’ouvrir au 16 rue du Perche dans le IIIe arrondissement de Paris une galerie pensée pour accueillir les férus d’art, bien sûr, mais aussi les néophytes.


La Galerie Particulière habillée des créations de Pierrick Naud

« Toute œuvre peut être expliquée. Nous voulions que tout un chacun puisse entrer librement, spontanément, sans peur d’être regardé de haut dans un endroit sclérosé », souligne Guillaume Foucher, historien de l’art, fondateur de la société de courtage Ars Artis Conseil.

Les artistes exposés, cinq à six semaines en moyenne, ont tous un point commun : celui de s’inscrire dans une tradition artistique. Qu’ils soient dessinateurs, peintres, photographes, leurs influences leurs sont insufflées de noms tels que Warhol ou Duchamps. « Car un artiste qui fait table rase du passé, cela n’existe pas », précise notre interlocuteur.

Les festivités commencent dès le 2 avril et jusqu’au 10 mai avec Pierrick Naud, un dessinateur aux influences surréalistes, et son exposition "La ménagerie démontable". Premier à prendre place en ce lieu spacieux de 160 mètres carrés, il livre ici des lignes légères, brouillées, à l’encre, au fusain, happant le regard ; les formes se révèlant au fur et à mesure que l’on prend le temps de les découvrir. Comme un secret caché qu’il faut mériter. Entre rêve et cauchemar, plusieurs lectures s’offrent à l’imaginaire, titillé, nourri, mis au défi.

Troublantes, les œuvres sont sublimées par la luminosité de l’espace dont le plafond n’est autre qu’une immense verrière. L’entrée, une porte cochère toujours ouverte, invite les passants à fouler le sol de cette galerie particulière aux murs gris, « car le blanc, réfractaire à la lumière, enlève rapidement toute sa dimension aux œuvres. Au Louvre, par exemple, tous les murs sont colorés », explique Guillaume Foucher.

Le 15 mai, ce sera au tour du peintre Pascal Perez de donner vie à la galerie avec "Entrebâillements", puis au photographe Mickael Wolf, connu pour ses focus architecturaux.

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