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AFP
Publié le
8 sept. 2016
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Une semaine de la mode plus chamboulée que jamais à New York

Par
AFP
Publié le
8 sept. 2016

La semaine de la mode qui vient de s'ouvrir à New York témoigne plus que jamais d'un univers en mutation, où les certitudes n'existent plus, avec des designers qui passent leur tour et d'autres qui changent de format.

Diane Von Furstenberg - Fall-Winter2016 - Womenswear - New York - © PixelFormula


A en juger par les chiffres, la Fashion Week de New York se porte bien: plus de 80 défilés et présentations dans le programme officiel, des dizaines d'autres en marge, 1.500 journalistes accrédités et plus de 100.000 professionnels de la mode attendus.

Au fil des années, et même si elle n'est qu'une terre de prêt-à-porter et pas de haute couture, New York s'affirme comme un lieu incontournable de la création et du secteur de la mode.

L'impact économique pour la ville des deux semaines annuelles de la mode monte à 900 millions de dollars, selon un récent rapport parlementaire.

Mais derrière les données brutes, la semaine de la mode vit une crise existentielle inédite.

En février déjà, la place new-yorkaise avait sonné l'heure du changement.

Acculées par les enseignes grand public mais aussi par des consommateurs impatients, de nombreuses maisons avaient décidé de proposer à la vente tout ou partie de leur collection directement après le défilé.

Tory Burch, Rebecca Minkoff et Diane von Furstenberg rompaient ainsi avec la tradition du décalage de six mois entre la présentation des vêtements et leur mise sur le marché.

Pour coller à cet esprit nouveau, Tom Ford avait décidé de sauter une saison et donné rendez-vous en septembre, Tommy Hilfiger prévenant qu'il en ferait de même à l'automne, avant de revenir en 2017.

Symbole d'une perte de repères, le printemps/été traditionnel va côtoyer à New York cette semaine l'automne/hiver, chez Tom Ford ou Thakoon.

La déconstruction de la Fashion Week passe aussi par une remise en cause du défilé comme format privilégié.

Derek Lam, la Française Sophie Theallet, Diane von Furstenberg ou Kate Spade y ont renoncé, au profit de présentations (les mannequins ne défilent pas et peuvent être vus plus longuement), d'accès plus restreint.

« En tant que marque de luxe indépendante, nous pensons que le format du défilé traditionnel ne correspond plus à notre philosophie », a expliqué le PDG de la Maison Sophie Theallet, Steve Francoeur.

A l'heure de l'omniprésence des réseaux sociaux, la présentation permet aussi de préserver une collection, sans l'exposer autant à la copie qu'un défilé.

Certains font même signer des accords de confidentialité pour éviter les fuites.

« La mode change et personne n'est vraiment certain de savoir en quoi elle se transforme », a expliqué, dans un entretien au Los Angeles Times, Tom Ford, dont le défilé a eu lieu mercredi, avant le vrai démarrage de la Fashion Week jeudi.

La réflexion bat son plein sur les formats et certains, tels Calvin Klein, qui vient d'accueillir le créateur belge Raf Simons en provenance de Dior, Theory ou Public School ont décidé de passer leur tour et ne sont pas au calendrier cette semaine.

D'autres, tels Tommy Hilfiger, proposent d'ores et déjà de nouvelles interprétations de la semaine de la mode, pour rester pertinents.

L'Américain va présenter une collection à part, en collaboration avec le mannequin Gigi Hadid dans un parc d'attraction créé de toutes pièces pour l'occasion, sur un quai en face de Brooklyn. Ce pourrait être l'événement le plus marquant de la Fashion Week.

Rebecca Minkoff, elle, va défiler en pleine rue, devant l'un de ses magasins à SoHo, comme l'avait fait il y a un an Xuly.Bët pour son retour à New York.

Cette remise en cause est encouragée par des nouveaux venus dans le monde de la mode, tels Rihanna ou Kanye West. Les deux artistes, qui s'appuient chacun sur des structures beaucoup plus légères que les grandes marques, osent davantage et proposent des happenings plus que des événements formels. Kanye West l'a encore démontré mercredi avec son défilé sur une île entre Manhattan et le Queens.

Restent quelques historiques, des grands noms qui croient encore au défilé, comme Ralph Lauren, Alexander Wang ou encore Marc Jacobs qui clôturera, comme à l'habitude, la semaine de la mode le 15 septembre.

Par Thomas Urbain

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