Auteur :
Jean-Paul Leroy
Jean-Paul Leroy
Publié le
18 juil. 2012
18 juil. 2012
Uniqlo vise plus de 1000 magasins dans la Grande Chine
Auteur :
Jean-Paul Leroy
Jean-Paul Leroy
Publié le
18 juil. 2012
18 juil. 2012
La volonté du président de Fast Retailing, Tadashi Yanai, de faire d’Uniqlo le numéro un mondial de la mode devant Gap, Zara et H&M, passe certes par les Etats-Unis et l’Europe mais aussi et surtout par l’Asie. Dans une interview au Financial Times, le patron japonais a ainsi annoncé vouloir ouvrir plus de 1000 magasins dans la Grande Chine dans les prochaines années, où il en compte 136, et plus de 1000 également dans le reste de l’Asie, où là il en compte 181.
Uniqlo à Tokyo |
Selon cette interview, Tadashi Yanai considère l’expansion vertigineuse en Asie comme le meilleur espoir du Japon de surmonter son propre déclin. "C’est ce que j’appelle la ruée vers l’or", souligne-t-il, en faisant allusion à l’explosion des consommateurs de la classe moyenne. "Le Japon ne dispose que de 100 millions de personnes. L’Asie en a 4 milliards. Au moins un tiers, peut-être près de la moitié, va devenir la classe moyenne et c’est une grande opportunité pour les hommes d’affaires japonais".
L’expansion internationale dans les plus grandes capitales a aussi l’objectif de rendre du prestige à Uniqlo au Japon même. "Nous avons beaucoup changé au Japon. Nous ne sommes plus une chaîne de vêtements ternes. Mais il y a encore la vieille image d’Uniqlo", souligne-t-il.
Pour le président de Fast Retailing, les ouvertures dans des endroits stratégiques à New York et à Paris par exemple signifie qu’Uniqlo a la capacité de se mettre à niveau avec même des marques de luxe comme Gucci et Tiffany. En espérant que cela se comprenne jusqu’à Tokyo.
Enfin, Tadashi Yanai insiste sur le haut niveau de qualité du savoir-faire et donc des produits japonais, qui donnent une chance immense aux marques de ce pays pour concurrencer avec succès les marques occidentales. "Le niveau de qualité que les consommateurs attendent est probablement le plus élevé du monde", insiste-t-il. De même en création. Pour le président de Fast Retailing, les Japonais connaissent bien la mode occidentale mais n’en sont pas en quelque sorte esclaves. "Nous pouvons apporter de nouvelles combinaisons, de nouvelles découvertes, souligne-t-il. Je pense que c’est quelque chose que seuls les Japonais peuvent faire".
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