Urban Outfitters franchit la barre des 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
12 mars 2013

Urban Outfitters Inc voit son chiffre d’affaires progresser sur toutes ses enseignes sur son exercice 2012, clos fin janvier. L’enseigne éponyme franchit la barre du milliard d’euros, soit +14% par rapport à l’exercice précédent. Anthropologie réalise +7% et atteint 859 millions d’euros et Free People affiche 246 millions, en hausse de 28%. Ses autres activités lui apportent 24 millions d’euros.

Au global, le groupe affiche un chiffre d’affaires de plus de 2,1 milliards d’euros (2,8 milliards de dollars US), en hausse de 13%, avec une poussée à 17% et 658 millions d’euros sur son dernier trimestre.

Côté résultat opérationnel, la hausse est encore plus flatteuse. Le groupe enregistre une amélioration de 31% à 287 millions d’euros, sa marge opérationnelle passant ainsi de 11,5% à 13,4%. Le résultat net est lui en croissance de 28% à 182 millions d’euros.

L'activité est majoritairement portée par l'activité en boutiques qui pèse pour 1,52 milliard d'euros (+8%). Le "direct to consumer" (l'e-commerce) affiche une hausse de 31% à 509 millions et la vente en gros atteint 114 millions (+12%) majoritairement avec Free People.

Urban Outfitters Inc compte 215 magasins Urbans Outfitters, 180 Anthropologie dans le monde. Ce sont les deux enseignes que le groupe a déjà implantées en Europe. Pour autant, Richard Hayne, PDG du groupe, expliquait dans la conférence de présentation des résultats qu’"en Europe les vents contraires sont toujours forts. Nous maintenons des investissements, mais il y a des pays dans lesquels nous ne pouvons entrer dans le commerce physique. Nous travaillons avec le 'direct to consumer' ".

Les enseignes d'Urban Outfitters devraient ainsi rester frileuses quant au développement de leur parc de magasins européen. Pour Urban Outfitters, l'activité de ses 25 magasins britanniques et ses 11 magasins en Allemagne, Belgique, Irlande, Danemark et Suède devrait donc être soutenue par des investissements dans l’e-commerce.