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6 mars 2011
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Valérie Lemercier en vedette du défilé "anti-jeunisme" de Jean Paul Gaultier

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AFP
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6 mars 2011

PARIS, 5 mars 2011 (AFP) - La comédienne Valérie Lemercier était en vedette samedi soir du défilé Jean Paul Gaultier, qui a créé une collection "anti-jeunisme" pour des femmes "qui ne veulent pas ressembler à leurs filles de 20 ans", a raconté le couturier en coulisses.

Jean-Paul Gaultier
Valérie Lemercier au défilé Jean Paul Gaultier - AFP

Travaillant sur des "clichés d'élégance un peu passéistes", avec une bande-son datée des années 1960 mixant la voix de Delphine Seyrig, il a souhaité "redessiner une image dans les mémoires avec des matériaux et des effets d'aujourd'hui".

Usant de trompe-l'oeil et de superpositions de vêtements, il a décidé, pour une fois, de "ne pas montrer le corps". Et de brouiller la ligne entre les tenues de jour et celles réservées au soir.

Seyrig, dont on entendait sur scène le dialogue avec Jean-Pierre Léaud dans le magasin de chaussures du film "Baisers volés" de François Truffaut, est l'archétype de la "femme sensuelle, séduisante qui n'est pas une gamine, c'est exactement la femme que je veux montrer".

Et Valérie Lemercier, qui est apparue drolatique et belle à la fois, avec une énorme coiffure gonflée, représente à ses yeux "la Parisienne fofolle et légère en apparence, qui donne cette impression de facilité et de joie".

Les mannequins, coiffées de chignons volumineux souvent gris, se dévêtaient lentement en défilant sur le podium, pour jeter au pied des photographes un foulard ou une veste, avant de repartir avec la scène en modifiant leur tenue.

Certaines revenaient le manteau sur l'épaule, ou sous le bras, pour révéler un tailleur ou une robe en-dessous. D'autres enlevaient une jupe ou un smoking pour revenir en combinaison pantalon soyeuse.

Parmi elles, un homme, le tout jeune mannequin australien Andrej Pejic à la beauté troublante, s'était glissé quasi incognito, tant son physique est androgyne.

Tonie Marshall, Amanda Lear, Arielle Dombasle ou encore l'Américaine Nicole Richie, au premier rang, ont pu admirer la coupe précise des trenchs et autres tailleurs pantalons dans un défilé dominé par les couleurs sombres, à l'exception de chemisiers ou combinaisons en jaune ou rouge vifs.

La collection fait une grande place aux matières brillantes, mais aussi à la fourrure, comme ces doudounes noires sur le buste prolongées de renard autour du col et au niveau de la jupe.

Une quarantaine de militants anti-fourrure étaient d'ailleurs rassemblés dans la soirée devant le siège de la maison Gaultier, où se déroulait le défilé, scandant "Gaultier assassin" ou "fourrure ordure". La manifestation, rituelle, est presque devenue une tradition de la Fashion week parisienne.

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