Vans en plein boom

Auteur :

Sarah Ahssen

Publié le
17 janv. 2013

Présente dans environ un millier de points de vente dans l’Hexagone, Vans est en pleine forme. Sur 2012 en Europe du Sud (France, Espagne et Italie) la marque née dans les années soixante aurait ainsi connu une croissance de 50%, explique Nils de Wolf, directeur de la zone.

Une croissance exponentielle qui s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, par un investissement croissant du groupe VF auquel Vans appartient depuis 2004. « Depuis 2006, le groupe pousse vraiment la marque qui est aujourd’hui sa troisième marque derrière The North Face et bien sûr Timberland rachetée récemment », détaille Nils de Wolf.

Un investissement qui passe par le développement du réseau de distribution, particulièrement le retail. Ainsi la France, qui compte cinq magasins Vans (dont un en partenariat à Lyon), pourrait d’ici fin 2013 en accueillir le double avec des ouvertures à Marseille et à Paris où la marque compte déjà deux boutiques en propre. Côté multimarques, la griffe veut renforcer sa présence et ses relations avec des magasins clefs.

Mais, au-delà de la distribution, la marque a également accéléré sa communication investissant en Europe les métros ou la rue avec des campagnes d’affichage. Une communication autour d'une marque à l'ADN fort renforcée par des soirées aux accents urbains et musicaux ; comme celles qui se tiennent du 15 au 17 janvier à Berlin dans une ancienne piscine en marge du salon Bright auquel la marque participe. Mais Vans bénéficie également du succès global de l’univers du stakeboard.

Un succès qui se confirme dans les allées du salon berlinois Bright, spécialiste de cet univers, où les marques sont globalement satisfaites des dernières ventes à l’image de Zoo Work.

Et, selon Nils de Wolf, 2013 devrait également être une belle année. Parmi les projets : renforcer l’habillement (actuellement 35% des ventes dans le réseau retail et 20% en wholesale) notamment en boostant les collections masculines. « Pour les femmes la compétition est plus rude avec des enseignes comme H&M ou Zara, les hommes eux sont plus sensibles aux marques et, quand ils en aiment une, ils lui sont fidèles ».