Vans multiplie les initiatives de développement et de réorganisation de ses stratégies. En 2009, la marque connue pour ses baskets pour ado fusionne ses filiales française et espagnole, dote son offre, textile notamment, et son réseau, avec des forces de ventes dédiées plus puissantes. Zoom sur les initiatives d'une belle endormie désormais décidée à reconquérir son univers.

Vans Collections femme été 2009

Lancées il y a dix ans, les lignes de vêtements Vans, qui totalisent 20 % du chiffre d'affaires avec les accessoires, s’octroient aujourd’hui une attention toute particulière. La marque a pour ce segment un objectif de croissance de 40 %. L’objectif ? « Être reconnus pour autre chose que nos chaussures », affirme un porte-parole de la griffe.

Et pour construire un réseau commercial digne de ce nom, tant pour leurs gammes textiles que pour leurs accessoire (les chaussures sont installées au cœur de plus de huit cents points de vente rien qu’en France), trois personnes de plus ont été engagées dans l’équipe des forces de ventes.

Outre l’ouverture prochaine d’une boutique en propre à Hossegor, Vans organise son échiquier autour de shop-in-shops depuis peu. En 2008, six espaces de ce type ont éclos en France. Ils seront cinquante d’ici à cinq ans... si tout se passe bien.

La distribution se verra d’ailleurs chouchouter par la nouvelle structure France/Espagne établie par Vans et dirigée par Yann Tschumi, ex-country manager France au sein de la marque depuis 2006. Cela permettra « d’optimiser la segmentation du marché et de mettre en place une distribution cohérente entre ces deux pays », souligne-t-on chez Vans.