Vetements défilera le 1er juillet à Paris

Auteur :

Dominique Muret

Publié le
14 mai 2018

Retour à la case Haute Couture pour Vetements, mais pas dans le calendrier officiel ! Accoutumée des changements de formats et de Fashion Week, la marque tendance pilotée par Demna Gvasalia, également directeur artistique de Balenciaga, a choisi de se positionner à nouveau en amont des Fashion Weeks traditionnelles et de défiler le 1er juillet prochain à Paris à 17h30 pour présenter sa collection Homme et Femme pour le printemps-été 2019.

L’annonce a été faite via une vidéo sur le compte Instagram du label avec images de concert et musique techno en toile de fond. Aucun détail n'a été donné en revanche sur le lieu du défilé.

Le show se tiendra donc au premier jour de la Semaine de la Haute Couture, qui débute le 1er pour s’achever le 5 juillet. Mais, comme nous le précise le porte-parole de Vetements, cette présentation ne figure pas sur le calendrier officiel. Ce n’est pourtant pas la première fois que la griffe défile durant cette période.

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La marque d’inspiration streetwear avait créé la surprise, lorsqu’elle était sortie de la Fashion Week femme pour intégrer le calendrier de la Haute Couture en juillet 2016, où elle avait été admise en tant que membre invité. Un an plus tard, elle abandonnait cette Semaine trop fréquentée à son goût, optant pour une présentation sans défilé durant la Semaine masculine. Elle était revenue finalement sur les podiums, en janvier dernier, toujours pendant la Fashion Week homme, mais déjà en off pour des raisons pratiques ne répondant pas au cahier des charges de la Fédération.

De toute évidence, Vetements a fait de ces changements et revirements intempestifs sa stratégie de communication. Cette annonce arrive alors que la maison des frères Gvasalia (Demna étant épaulé par son frère Guram, directeur exécutif) a fait l’objet d’une polémique récemment. Le magazine et site américain Highsnobiety a publié fin mars un article évoquant la baisse des ventes de la marque. Des informations aussitôt réfutées par Guram Gvasalia, faisant état d’une croissance de 50 % par rapport à l’an dernier.