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21 oct. 2008
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Vicomte Arthur : un rythme de développement presque insolent

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21 oct. 2008

Si certains s’essoufflent en ces temps difficiles, Vicomte Arthur ("VA" pour les intimes) fait partie de ceux qui semblent intouchables. La marque ouvre des boutiques en cascade, tissant ainsi son réseau de par l’Europe et les États-Unis. Son chiffre d’affaires grimpe sans relâche « de 350 % par an », nous dit-on fièrement au sein de la maison. De 150 000 euros en 2005, l’année de sa naissance, il est passé à 1,6 million en 2007 et dépassera « les 3 millions pour 2008 ». Délit flagrant de son succès : « cet été, la boutique de Saint-Tropez a réalisé 540 000 de chiffre d’affaires sur trois mois et vendait 160 polos par jour ».


Vicomte Arthur campagne 2009

Comment expliquer un tel engouement ? Pour commencer, Vicomte Arthur mise sur son image « aristo-chic décalée » à coup de visuels forts... On se souvient de l'image mettant en scène un concours hippique où la monture du cavalier n’est autre qu’un zèbre, de partenariats et d'une présence sur certains événements de prestige comme Le mans Classic, Us Open Womens, Polo Club de Gstaad.

Sa couleur fétiche, le rose éclatant, attire l’œil, amuse, et véhicule fraîcheur, gaîté et fantaisie. Côté prix, on ne dépasse pas la limite du raisonnable : les chemises et les pantalons se vendent à 89 euros, les polos autour de 65, les cravates à 49, tout comme les boutons de manchette. Les vestes, quant à elles, atteignent 235 euros. La qualité des matières est de mise avec une déclinaison de beaux cotons, de popeline, de toile ou encore de baby velours notamment.

Une chose est sûre. Le cocktail détonne. Les points de vente se multiplient, en France bien sûr, mais également aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie, en Suisse, en Espagne, aux États-Unis et bientôt à Dubaï et en Allemagne. Ils sont pour le moment deux cents à l’échelle internationale.

Les boutiques Vicomte Arthur (la première sur l’Hexagone date de mars 2007, la première étrangère, située à Palm Beach, de novembre 2007) s’implantent avec soin « dans les villes prestigieuses, sur des emplacements numéro un », précise Arthur de Soultrait, son fondateur. Après Paris qui compte déjà trois magasins, Saint-Tropez, Aix-en-Provence, New-York et Barcelone entre autres, la marque prendra place sur 60 mètres carrés à Lyon en décembre. Une nouvelle ville qui détient la palme de la plus grande surface commerciale proposée à ce jour par la marque. Lille devrait suivre peu après. « Nous allons aussi développer les réseaux américain avec Boston, Chicago, Miami et européen », souligne le dirigeant.

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