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20 févr. 2014
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Wasted et son streetwear parisien montent en puissance

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20 févr. 2014

Depuis quelques mois, bonnets estampillés Wasted et t-shirts floqués d’une croix inversée bourgeonnent dans les rues des villes de France. Empruntant aux codes du rock, du skate et du punk, la jeune marque française commence à se faire un nom auprès des 15-25 ans. Si bien que les deux fondateurs, Johann Liebel et Xiang Fang Ye, qui ont débuté l’aventure entrepreneuriale il y a un an et demi en installant une machine à pression pour t-shirts dans un garage, structurent leur activité.

Wasted, avec son travail d'image, a su séduire une clientèle 15-25 ans. Visuels Wasted.


Les deux hommes, bientôt trentenaires, ont une culture terrain. Ils se sont rencontrés chez Noir Kennedy, boutique parisienne spécialiste de la culture rock et du t-shirt vintage. "Pour nous, c’était naturel de débuter par le t-shirt, explique Johann Liebel. Nous n’avions qu’à puiser dans notre culture musicale, mais aussi dans l’inspiration des centaines de t-shirts vintage que nous avons pu avoir entre les mains chez Noir Kennedy. Mais on voulait être indépendant concernant la production. C’est pour cela que nous avons investi dans une presse". Avec leurs premiers modèles, les deux hommes commencent à démarcher les premiers points de vente et le réseau vintage parisien. "Là, nous avons eu la chance de trouver un partenaire rue Saint-Denis (Vintage Story 66), explique Xiang Fang Ye. Nous sommes arrivés en présentant notre concept avec l’impression et le détaillant nous a proposé de nous installer avec la machine dans un local de 10 mètres carrés et de vendre notre production". Le coup est gagnant et Wasted gagne en visibilité et rapidement en attractivité, son style étant notamment relayé par les réseaux sociaux. "C’est arrivé naturellement, explique Xiang Fang Ye. Maintenant nous avons développé le site internet qui est image et marchand sur lequel nous mettons d’abord en avant notre culture".

La marque occupe à présent tout le premier niveau du magasin et a installé un autre espace dans l’autre boutique Vintage Story du 139 rue Saint-Martin, dans le IVème arrondissement parisien. Dans l’intervalle, la marque a développé son offre t-shirts (autour de 30 euros) avec de nouveaux coloris, des sweats (environ 50 euros) et des débardeurs (35 euros), mais aussi des casquettes (30 euros), des bonnets (autour de 15 euros) et même des planches de skate produites en France. Une offre qui lui permet de revendiquer plus d’une vingtaine de points de vente multimarques en France. Et qui doit encore s’enrichir.

Wasted se construit une offre complète. Visuel Wasted.



"Nous sommes en phase de transition, appuie Johann Liebel. Nous venons de prendre des locaux rue de Turbigo à Paris pour pouvoir accueillir les équipes qui travaillent avec nous. Auparavant nous faisions tout produire en France. Maintenant, même si nous gardons la moitié d'une production en France, nous réalisons le sourcing aussi en Chine et au Portugal. Pour rester désirables, nous voulons aussi améliorer notre qualité de produit. Nous travaillons la base, avec des coupes et des détails qui nous sont propres. Par contre nous voulons garder le contrôle sur l’impression de nos designs. Cette part là va rester en France".

La marque construit donc son nouvel équilibre avec la volonté d’apporter des nouveautés tous les mois avec de nouveaux modèles ou designs. Avant l’été elle doit ainsi intégrer le jean à son offre avec trois modèles, skinny, slim et regular, le tout autour de 70 euros. Des chemises et des coupe-vent suivront à la mi-2014. De quoi proposer une silhouette Wasted quasi-complète.

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