Who's Next - Première Classe renforce sa sécurité

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
14 janv. 2016

A contexte particulier, dispositif particulier. Comme ses confrères européens, le salon parisien Who's Next-Première Classe renforce la sécurité de sa prochaine édition. Se tenant du 22 au 25 janvier prochains à la Porte de Versailles, le rendez-vous des professionnels s'adaptera logiquement aux exigences du contexte actuel.

Une plus grande vigilance sera en effet de mise dès l'installation du salon. Dès la mise en place par les exposants, le parc des expositions de la Porte de Versailles organisera des fouilles de véhicules. Avant son ouverture et pendant toute sa tenue, les halls seront également inspectés quotidiennement. Des maîtres-chiens se joindront ainsi au dispositif habituel organisé par Who's Next, en plus des équipes de vigiles également plus nombreuses.

Le salon de mode prévoit aussi le renforcement des contrôles d'identité. Si le badge nominatif avec présentation d'un justificatif était déjà en place pour les visiteurs, il sera cette saison élargi aux exposants. Avant même ce contrôle à l'entrée du salon, des détecteurs de métaux seront installés et des fouilles des sacs effectuées dès l'accès au parc des expositions.

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Enfin, mesure importante que devront prendre en compte de nombreux visiteurs concernés : les bagages ne seront pas autorisés à circuler dans le salon. Il faudra donc laisser ses valises sous une tente prévue à cet effet, à l'extérieur. Ou s'organiser en amont pour limiter au maximum d'avoir à amener des bagages.

« Cela va forcément générer une gêne pour certains visiteurs, notamment au niveau des entrées où l'on ne pourra pas forcément assurer une fluidité totale à certaines heures », explique Bertrand Foache. « Mais nous espérons que les visiteurs seront compréhensifs, nous devons faire le maximum pour leur sécurité », ajoute-t-il.

Un contexte particulier qui, selon le codirigeant de WSN Développement, n'a pour l'instant pas eu d'impact significatif sur les pré-réservations, en augmentation par rapport à janvier 2015. « Il y avait de l'inquiétude chez certains de nos interlocuteurs évidemment après les attentats, mais nous avons le sentiment que les choses sont en train de reprendre leur cours », conclut Bertrand Foache.