10 865
Fashion Jobs
CHANEL
High-End Assortment Junior Coordinator H/F
CDI · PARIS
BALENCIAGA
Balenciaga - lg Collection Coordinator (F/H)
CDI · PARIS
ETAM
Altrnance - Gestionnaire Logistique Export H/F
CDI · CLICHY
L'OREAL GROUP
Global Direct Sourcing Finance Controller
CDI · CLICHY
LA BOUTIQUE DU COIFFEUR
Responsable Régional(e) - Bretagne
CDI · RENNES
CARTIER
Chef(fe) de Produit Senior Marketing International Horlogerie - F/H
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Opérateur Polyvalent en Joaillerie (H/F) - Les Ateliers de Châteauneuf-Sur-Isère
CDI · CHÂTEAUNEUF-SUR-ISÈRE
DECATHLON
Change Manager Traçabilité Industrielle - Trust Project
CDI · LILLE
INTERVIEW
Responsable de Salon H/F
CDI · ISTRES
FABIO SALSA
Responsable de Salon H/F
CDI · BÈGLES
FRANCK PROVOST
Responsable de Salon H/F
CDI · THOIRY
JEAN LOUIS DAVID
Responsable de Salon H/F
CDI · MARSEILLE
INTERVIEW
Responsable de Salon H/F
CDI · FIGEAC
ATELIER INTERMÈDE
Responsable de Salon H/F
CDI · SAINT-HERBLAIN
SAINT ALGUE
Responsable de Salon H/F
CDI · SAINT-HERBLAIN
LUXURY OF RETAIL
Gestionnaire de Stock - l'Oréal Outlet Villefontaine - CDI 14h - H/F
CDI · VILLEFONTAINE
ERIC BOMPARD
Préparateur de Commandes / Livreur H/F
CDI · SAINT-OUEN-SUR-SEINE
SINTEL RECRUTEMENT
Acheteur Tissus Production PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Développement Formules Parfum et Beauté - H/F
CDI · LE VAUDREUIL
HERMES
CDI - Responsable Développement Formules Parfum et Beauté - H/F
CDI · LE VAUDREUIL
LONGCHAMP
Chargé Des Opérations H/F - Boutique Marseille
CDI · MARSEILLE
SINTEL RECRUTEMENT
Responsable Technique / Lectra - PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
Publicités
Par
AFP
Publié le
13 févr. 2011
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Woerth perquisitionné, Ouart interrogé, le dossier Bettencourt repart

Par
AFP
Publié le
13 févr. 2011

Nicolas Sarkozy
Dans l'un des enregistrements qui ont révélé l'affaire, Patrice de Maistre (Photo) évoque Patrick Ouart. Photo AFP
BORDEAUX, 10 fév 2011 (AFP) - Après une accalmie apparente due au transfert du dossier de Nanterre à Bordeaux, l'affaire Bettencourt est repartie cette semaine avec l'annonce coup sur coup de l'interrogatoire d'un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et d'une perquisition chez l'ex-ministre du Travail Eric Woerth.

Jeudi en effet, Patrick Ouart, 51 ans, ancien conseiller du président pour les affaires judiciaires, a été interrogé comme témoin par la brigade financière. Selon le Point.fr, des perquisitions ont également été réalisées à son domicile et à son bureau, situé désormais au siège du groupe de l'industrie du luxe LVMH.

Par ailleurs, le domicile M. Woerth a été perquisitionné il y a quelques jours, selon une source proche de l'enquête qui a confirmé des informations du Monde et de Mediapart.

Le procureur de la République de Bordeaux Claude Laplaud a ensuite confirmé dans un communiqué que "les magistrats instructeurs (...) ont diligenté plusieurs opérations de perquisitions assorties du recueil de plusieurs témoignages", sans citer ni M. Ouart ni M. Woerth.

Le nom de M. Ouart était apparu l'an dernier lors de la publication des enregistrements réalisés par le maître d'hôtel de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt. Il était alors présenté comme particulièrement au courant de l'évolution de la plainte pour abus de faiblesse déposée par la fille de Mme Bettencourt, Françoise Meyers, contre l'ami de sa mère, le photographe François-Marie Banier.

Quant à M. Woerth, il est soupçonné notamment de conflits d'intérêts entre ses anciennes fonctions de ministre du Budget, son ancien poste de trésorier de l'UMP, et l'embauche de sa femme Florence, en 2007, par la société gérant le patrimoine personnel de Liliane Bettencourt. Poste dont Florence Woerth avait dû finalement démissionner.

Vendredi, l'avocat de l'ex-ministre du Travail, Jean-Yves Le Borgne, a pris le parti de "ne voir que des avantages à ce que l'enquête avance pour qu'on en finisse avec les soupçons injustifiés pesant sur Eric Woerth".

Le dossier semble en tout cas avoir pris un sérieux coup d'accélérateur ces derniers jours, après avoir été transféré le 17 novembre par la Cour de cassation du tribunal de Nanterre à celui de Bordeaux.

Une décision "dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice", dont la sérénité avait été mise à mal par la guerre, au sein du tribunal de Nanterre, qui opposait le procureur Philippe Courroye à la juge Isabelle Prévost-Desprez.

Apparemment rien de tel à Bordeaux, une juridiction perçue comme tranquille, discrète et techniquement solide, puisqu'elle comporte notamment l'une des huit juridictions interrégionales spécialisées (JIRS) de France, dévolues aux affaires de criminalité organisée et de grande complexité.

Le président Christian Riss avait pris un mois pour désigner les six juges chargés des différentes branches du dossier, dont les noms ont été annoncés le 17 décembre.

Le dossier dans lequel apparaissent MM Ouart et Woerth, visant notamment des faits de trafic d'influence, abus de confiance, financement illicite de parti politique ou de campagne électorale, a été confié à trois juges.

Dans les tous prochains jours est également attendue la décision du procureur Claude Laplaud, concernant l'abus de faiblesse qu'aurait exercé François-Marie Banier sur Mme Bettencourt. Le retrait de plainte de la fille, annoncé le 6 décembre, n'entraîne pas automatiquement la fin des ennuis judiciaires pour M. Banier.

M. Laplaud peut théoriquement relancer des poursuites contre M. Banier, s'il considère que le photographe s'est rendu coupable d'un délit vis-à-vis de Mme Bettencourt dans la manière dont il en avait obtenu des centaines de millions d'euros de cadeaux au cours des dernières années.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Tags :
Luxe
Divers
People