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1 févr. 2023
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Zoom sur quatre marques de prêt-à-porter repérées sur les salons parisiens de janvier

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1 févr. 2023

Cecilia Prado 



Dans les allées du salon Who's Next, du 21 au 23 janvier, les mailles chatoyantes et travaillées de la griffe de mode féminine Cecilia Prado attiraient l'œil parmi les 400 marques de prêt-à-porter présentes sur place.


Cecilia Prado


La créatrice brésilienne marie les textures et les points de tricot, hiver comme été, et s'amuse avec une vaste palette de couleurs et de gais motifs. Des produits au positionnement premium (environ 200 euros pour un top, 250 euros pour un pull et 300 euros pour une robe), qui sont confectionnés dans l'usine familiale de Jacutinga, près de Sao Paulo. C'est au sein de cet atelier actif depuis 1984 (notamment via la marque Castor Tricot, fondée par la mère de Cecilia), et employant une centaine de personnes, qu'est née la marque Cecilia Prado en 2006, sous l'impulsion de la styliste.

Sunray Sportswear

Ni logo, ni détails reconnaissables… et pourtant en quelques saisons, les tee-shirts Sunray ont fait leur apparition dans nombre de boutiques pointues à travers le monde, de Royal Cheese à Paris, American Rag à Los Angeles ou WP Lavori in Corso en Italie.


La marque mise sur ses revendeurs pour faire parler d'elle - Sunray Sportswear


La marque anglaise fondée en 2020, qui se contente de présenter ses revendeurs (mais pas ses produits) sur son site affiche un propos radical totalement orienté vers le partenariat avec les revendeurs, revendiquant un concept “analogique”, à l’image de son fondateur Colin Campbell. L’anglais, passionné de surf installé en Cornouailles qui a ouvert l’un des premiers magasins Quiksilver dans le monde, assume totalement son approche. “Nous avons cette approche japonaise: développer un seul produit et avoir l’exigence dans le moindre détail, nous explique-t-il sur le salon Welcome Edition. C’est pourquoi nous travaillons avec une usine japonaise qui est tenue par la même famille depuis 1926 et pour qui l’objectif est de réaliser les meilleurs produits avec un haut degré de fidélité dans les affaires.”.

Au-delà de ses tee-shirts en coton recyclé sans-coutures latérales, “ce qui réduit totalement les risques de déformations et allonge la durée de vie du tee-shirt”, proposés à 70 euros à la vente, la marque emballe ses produits dans des sacs en fécule de pomme de terre, utilise du polyester recyclé pour ses étiquettes, des colles végétales ou encore une laine issue d’élevages de moutons responsables anglais pour attacher ses étiquettes en papier recyclé. Des choix qui ajoutent sept euros de plus au prix final d’un produit… mais qui semblent assumés par les acheteurs, vu le développement du jeune label.

Studio Rice



Fondé à l’hiver 2018, le label haut de gamme Studio Rice déploie dans ses collections de prêt-à-porter et d’accessoires unisexes une démarche de slow-fashion (cette mode dite lente et plus intelligente) avec le système de précommande.


Studio Rice


Aux manettes: Céleste Durry, une ancienne étudiante de la Chambre Syndicale, passée par les maisons Jean Paul Gaultier et Thierry Mugler, et qui aujourd’hui habille des artistes comme Rossy de Palma, Imany, Gaël Faye ou encore Soprano. Cette jeune marque commercialise des bombers, vestes de costume et manteaux aux motifs flamboyants et oniriques (à l’image des tigres dorés brodés sur des jacquards) ces pièces d’outerwear sont proposées à une gamme de prix allant de 650 à 980 euros. Inspirée par le vestiaire streetwear, elle peut se targuer du label “Fabriqué à Paris” depuis 2020 et a été distinguée par le Prix Coup de Coeur des Parisiens, en novembre dernier, au concours de la Ville de Paris.

Orthodoxy



Le label français de streetwear très premium s’était lancé en ligne en 2020. Pour la première fois, il présentait sa proposition de bombers oversize, de tee-shirts aux coupes larges dotés d’imprimés originaux imaginés avec Camille Gurruchaga de Mathematic Studio et ses superbes cuirs à l’occasion du salon Tranoï, dans l’espace du showroom Likewise. Kevork Kiledjian, qui a par le passé créé la marque de streetwear Triiad mais aussi travaillé avec Karl Lagerfeld et défilé à New York, développe ces collections pour l’homme et la femme, pour un nouveau label haut de gamme qui compte aussi à son bord le réalisateur Kim Chapiron et Renaud Dubert, ancien responsable du développement chez Sézane.

Sarah Ahssen, Emma Ruffenach et Olivier Guyot

 

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