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Paul Kaplan
Publié le
9 juil. 2020
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À Londres, Oxford Street s'inquiète des répercussions de la crise sanitaire

Traduit par
Paul Kaplan
Publié le
9 juil. 2020

Les derniers chiffres de fréquentation des principales zones commerciales du Royaume-Uni — en particulier Oxford Street — sont préoccupants. La reprise y est particulièrement difficile pour les détaillants de mode britanniques.


New West End Company


Oxford Street, la première rue commerçante de Londres mais aussi la plus fréquentée d'Europe, est également l'un des emplacements commerciaux les plus chers du monde, avec les artères voisines Bond Street et Regent Street.

Concrètement, cela signifie que les détaillants de cette zone doivent générer un niveau de ventes par mètre carré plus élevé que partout ailleurs en Grande-Bretagne. Et en ce moment, ils sont loin du compte.

Tourisme international et national en berne, télétravail, mesures de distanciation sociale... Les magasins du quartier de West End, habituellement très fréquentés, sont extrêmement calmes depuis leur réouverture. D'autant que les règles de distanciation sociale pourraient rendre impossible pour les détaillants de rentabiliser leurs surfaces de vente, même s'ils accueillaient suffisamment de consommateurs désireux d'y faire leurs achats.

Selon le Telegraph, certains flagships d'Oxford Street ne pourraient recevoir qu'une centaine de clients au maximum, comme M&S et Urban Outfitters. La taille est un facteur clé : Topshop, par exemple, ne peut accueillir qu'un client par zone de 15 mètres carrés. Si Selfridges peut recevoir jusqu'à 2500 personnes, Niketown ne peut accepter que 249 clients à la fois.

Ces règles pourraient provoquer de longues files d'attente si les clients venaient à affluer — mais aux dernières nouvelles, rares sont les files d'attente sur Oxford Street depuis la réouverture des magasins, ce qui suggère que les détaillants peinent à atteindre les limites de fréquentation imposées par le gouvernement, pourtant extrêmement restrictives.

Selon le Telegraph, tout ceci pourrait avoir un impact important sur la rentabilité des magasins du West End. Pour le Dr Gordon Fletcher, spécialiste du commerce de détail à l'University of Salford Business School, "Les chiffres sont éloquents. Si on exerce un contrôle très strict sur le nombre de clients d'un magasin, la fréquentation ne permet pas d'atteindre le chiffre d'affaires nécessaire pour l'entretenir au quotidien".

Richard Lim, PDG de Retail Economics, explique que les grandes destinations de shopping — comme Oxford Street — vont devoir faire face à une nouvelle réalité : désormais, un certain nombre de consommateurs britanniques préfèrent faire leurs achats à proximité immédiate de leur domicile. "Les gens veulent faire du shopping plus localement — ils ne sont plus intéressés par les grands flagships londoniens, ils préfèrent se rendre sur leur rue commerçante locale, accessible sans utiliser les transports en commun."

Aujourd'hui, les offres complètes des marques sont accessibles à tous par le biais des magasins régionaux et locaux et du e-commerce. Encore une raison supplémentaire de délaisser les détaillants du West End, qui devraient plutôt se concentrer sur les exclusivités et sur l'expérience client afin d'affirmer leur caractère unique.

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