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12 juin 2017
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Agora Distribution (Tati) : les offres finales attendues le 14 juin

Publié le
12 juin 2017

Dernière ligne droite dans le dossier Agora Distribution. Ce 14 juin à minuit, le tribunal de commerce de Bobigny devra avoir reçu les offres définitives des candidats à la reprise de ce pôle du groupe Eram, qui réunit Tati, Fabio Lucci, Gigastore et Degrif'Mania. L’audience d’examen de ces offres a quant à elle été repoussée au 19 juin, de meilleures propositions étant attendues et notamment une offre conjointe.

Agora Distribution a été acquis par le groupe Eram en 2007. - Tati/Facebook


Car le tribunal a indiqué lors de la séance du 29 mai dernier qu’elle attendait des porteurs d’offres - Gifi, le consortium (La Foir’Fouille, Centrakor, Stokomani, Maxi Bazar) et Babou, que ceux-ci s’entendent au lieu d’entrer en concurrence. Ce qui implique donc une agrégation des offres pour assurer le maintien du maximum d’emplois.

Mais, selon nos informations, une telle convergence des offres de reprise paraît difficile à mettre en place, chacun des acteurs ayant du mal à céder du terrain, notamment le consortium, qui souhaite maintenir sa position. Contacté par FashionNetwork, le PDG d’Agora Distribution, Michel Rességuier, explique que « les discussions entre les différents acteurs sont toujours en cours pour cumuler leurs offres. Dans ce genre d’affaire, les propositions atterrissent au dernier moment sur le bureau du tribunal. Là, rien n’est gagné, nous incitons les investisseurs à faire des efforts, chacun doit lâcher quelque chose pour qu’un deal aboutisse ».

Les offres seront ensuite présentées aux représentants du personnel le vendredi 16 juin. Du côté de la CFDT, on estime que « le délai de trois semaines accordé aux potentiels repreneurs doit leur laisser le temps de s’entendre. Nous espérons qu’un maximum d’emplois sera sauvé ». Dans un communiqué publié le 12 juin, la CGT a de son côté demandé « aux repreneurs des engagements fermes sur l’emploi », affirmant que « Gifi et le consortium n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour proposer une offre combinée. (…) Les repreneurs mettent entre 8 et 11 millions d'euros pour une entreprise qui en vaut 130 millions. La CGT ne peut accepter que des salariés se retrouvent sur le carreau ni que les conditions de reprise des contrats de travail ne soient pas garantie ».

Selon les informations de Boutique de Mode, les offres pour l’instant connues aboutiraient au licenciement d’au moins 428 salariés : le groupe Ginestet (Gifi) se positionnant sur la reprise de 1 300 emplois sur 1728, tandis que le consortium se concentrerait sur le maintien de 1 117 postes. Reste à voir si ces positions vont évoluer, même si leur combinaison paraît compliquée. 

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