Arthur en redressement judiciaire

La marque de sous-vêtements et homewear homme, femme et enfant est en redressement judiciaire depuis la mi-novembre. C’est un des succès des années 1980, 1990 et 2000 qui se retrouve aujourd’hui en difficultés. La marque a été lancée en 1983 par Lionel Rainfray et Jean-Louis Pariente, toujours à la tête de l’entreprise, en privilégiant un style ludique sur un marché du dessous et du homewear à l’époque ultra classique. Elle avait d’ailleurs comme concurrent premier une autre marque lancée au même moment, Coup de Cœur.

Arthur propose un large assortiment de sous-vêtements, chaussants, homewear, etc. à destination de l’homme, de la femme et de l’enfant. En période faste, notamment en 2008, quand la marque inaugura un point de vente sur Madison à New York, Arthur comptait dans l’Hexagone une cinquantaine de points de vente à l’enseigne (50% en propre, 50% en affiliation). Elle annonçait 62 corners en grands magasins et 600 clients multimarques. S’ajoutaient à cette longue liste deux succursales au Portugal, une franchise à Barcelone, à Bruxelles et à Bahreïn. Son chiffre d’affaires se montait alors à 18 millions d’euros. Lionel Rainfray visait alors 25 millions d’euros en 2011 grâce notamment à l’accroissement de la part de l’export.

Un chiffre impossible à vérifier dans la mesure où les comptes ne sont pas déposés. Selon le site internet de la marque, il existe aujourd’hui un peu moins de quarante points de vente à l’enseigne en France, dont huit en région parisienne. Une boutique existe toujours à Barcelone et trois en Italie.

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