No comment. Ainsi Max Azria ne dément pas l'information, parue sur le site du magazine Challenges, concernant la mise en vente de l'entreprise Alain Manoukian qu'il a achetée fin 2005. "C'est la vie quotidienne des affaires", commente-t-il. Un mandat a été confié à Easton Corporate Finance.

A l'époque, le chef d'entreprise franco-américain avait annoncé de grandes ambitions pour la société française qui était à la peine. Différentes stratégies ont été mises en place. Fin 2009 encore, toute la direction d'Alain Manoukian avait été renouvelée. L'objectif était de rajeunir la cible en s'intéressant à la femme de 40-50 ans et en implantant dans les magasins des produits des collections de Max Azria. Parallèlement, des points de vente Alain Manoukian en emplacements numéro un sont passés au fur et à mesure du temps en BCBG.

Le résultat n'a malheureusement pas été au rendez-vous. La société BCBG Max Azria Group, basée à Mercurol, siège historique d'Alain Manoukian, a sur son exercice 2009/2010 (clos au 31 janvier) affiché une perte de près de 39 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 112 millions. L'exercice précédent avait enregistré un chiffre d'affaires de plus de 185 millions d'euros pour une perte de 19,3 millions.

Bruno Joly et Jean-Paul Leroy