
Sarah Ahssen
4 nov. 2016
Beiersdorf relève ses prévisions pour 2016

Sarah Ahssen
4 nov. 2016
Sur les neuf premiers mois (de janvier à septembre) de son exercice 2016, les ventes du groupe Beiersdorf ont atteint les 5,03 milliards d’euros, en hausse organique de 2,9 %, mais en recul de 0,1 % en nominal en raison des taux de change défavorables.

La division des biens de consommation, la plus importante du groupe allemand (Nivea, La Prairie, Eucerin…), affiche à elle seule des ventes en hausse de 3,2 % à 4,17 milliards d’euros. Nivea voit ainsi ses ventes croître de 3,6 %, Eucerin de 2,9 % et La Prairie de 6,1 %.
Sur le segment, la zone Europe totalise des ventes s'élevant à 2,13 milliards d’euros, en hausse organique de 1,6 % (-1,2 % en nominal) et reste boostée par l’Europe de l’Est qui signe une croissance de 5,5 %, portée par la Russie.
Dans la région Amérique, les ventes sont en hausse de 3 % (-2 % en nominal) à 775 millions d’euros, alors que l’Afrique, l’Asie et l’Australie voient leurs ventes croître de 6,1 % (+4 % en nominal) à 1,26 milliards d’euros, portées par l’Inde et le Japon.
A noter que sa branche adhésif Tesa atteint les 855 millions d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 1,2 %.
Cette hausse globale de ventes a insufflé un vent d’optimisme à Beiersdorf qui relève donc ses prévisions de bénéfice pour l’ensemble de l’exercice. Le groupe table en effet sur une marge annuelle de bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) "significativement supérieure" à celle de l'an passé - qui s’était établie à 14,4 % -, contre une "légère" amélioration précédemment évoquée.
Cependant, comme le rappelle l’agence de presse Reuters, les marges du groupe allemand restent inférieures à celles d’Unilever, Procter & Gamble et L'Oreal, qui s'emparent depuis quelques mois de petites entreprises et de marques de niche pour entrer sur de nouveaux marchés.
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