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2 avr. 2012
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Ben Sherman vise la stabilité en 2012

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2 avr. 2012

Arrivé en septembre dernier, Adrian Ward-Rees, directeur commercial de Ben Sherman semble avoir le temps de travailler. Le directeur commercial de la marque britannique s’attèle à repositionner la marque sur un créneau plus haut de gamme. Aujourd’hui la maison mère de la griffe, l’Américain Oxford Industries, table dans ses résultats annuels sur une stabilité des ventes de la marque en 2012.


Pour le groupe, l'augmentation des coûts de production a pesé sur le résultat opérationnel de Ben Sherman. Photos collection SS12


Sur son exercice 2011, clos au 28 janvier, Ben Sherman a vu ses ventes progresser de près de 5% à plus de 91 millions de dollars US par rapport à la même période un an plus tôt. La marque relève que ses ventes en gros se sont améliorées en Europe comme aux États-Unis et que ses résultats en boutiques sont aussi meilleurs. En revanche, son résultat opérationnel reste stable, mais en dessous de la ligne de flottaison. La marque finit l’exercice avec une perte opérationnelle de plus de 2 millions de dollars, notamment en raison de hausse des coûts de production.

Tout l’enjeu pour les équipes de Pan Philipou, PDG de la marque, sera de réussir sa montée en gamme, notamment via sa ligne Plectrum. Car pour l’heure, Oxford Industries ne mise pas sur Ben Sherman pour sa croissance.
Le groupe s’appuie sur sa griffe Tommy Bahama et sur sa marque acquise fin 2010, Lilly Pulitzer, pour progresser. Le groupe affiche des ventes totales de 759 millions de dollars en croissance de 26%. Le résultat opérationnel a, lui, bondi de 40 à 68 millions de dollars, grâce en particulier à l’intégration de Lilly Pulitzer. Sur ces ventes, 452 millions sont réalisées par Tommy Bahama et plus de 94 par Lilly Pulitzer. Le réseau américain Lanier Clothes compte, lui, pour 108 millions de dollars.

Et pour 2012, le groupe table sur des ventes comprises entre 840 et 855 millions de dollars avec des croissances de 15% des ventes de Tommy Bahama et de Lilly Pulitzer. La première des deux va d’ailleurs se développer en Asie avec des ouvertures de boutiques à Tokyo, dans Ginza, mais aussi à Macao et Singapour.

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