Bombers : la nouvelle équipe affiche ses ambitions premium

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
2 mars 2015

C’est l’une des pièces phares de la prochaine saison hiver. Le bombers sera pleinement de retour dans les magasins à l’automne prochain. Classique ou réinterprété, l’historique blouson des aviateurs américains (dont l’intérieur était orange pour permettre aux survivants d’un crash d’être bien visible en retournant leur veste) figure dans le vestiaire de nombreuses marques.

En reprenant Bombers en 2014 aux Britanniques de Fashion Project Limited via sa société basée en France, L&M, Zhu Ming, qui, à 26 ans, possède une expertise dans l'import-export de chaussures et maroquinerie, a rapidement perçu le potentiel de la marque fondée il y a dix ans en Angleterre.

« La marque était sur le marché. Zhu Ming a sauté sur l’occasion avec l’idée de la positionner plus haut de gamme, explique Alexandre Destel qui prend en main le volet commercial de la marque. Pour la première saison, qui est depuis ces jours-ci en magasin, nous avons travaillé le MA-1, le modèle historique du bombers, en utilisant d’excellents nylons et une belle finition pour positionner la marque en moyen-haut de gamme. »

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Sur sa première saison, la marque est entrée dans une soixantaine de points de vente multimarques en France. Mais, après une série de salons (Who’s Next de Paris, Jacket Required de Londres et Panorama de Berlin) qu’elle présente comme fructueuse, la marque, qui a constitué un réseau d’agents sur l’Hexagone, sera présente dans quelque 200 points de vente à l’automne prochain.

Elle explique aussi avoir trouvé des agents en Belgique et en Allemagne (Showroom Argentur) et des distributeurs sur la Scandinavie (Showroom Verson Sport APS) et l’Espagne (showroom Fringomania). Les dirigeants travaillent aussi avec Damien Cocho sur l'Asie.

« Nous ciblons les néojeanners pour l’homme et les magasins de prêt-à-porter pour la femme avec la volonté de nous rapprocher de l’environnement "luxe accessible" avec des produits entre 199 euros pour le MA-1 classique, mais atteignant les 690 euros pour les pièces les plus travaillées, explique Alexandre Destel. Pour la seconde saison, nous avons développé des réinterprétations du modèles MA-1 en version longue et trois-quarts, mais aussi des fly-jackets. Notre ambition est de nous imposer en spécialistes de la pièce à manches. »

Un travail qui est réalisé aussi bien sur l’homme que la femme. La moitié de l’offre est en effet mixte et 25 % sont dédiés à l’homme et 25 % consacrés à la femme. L'enfant et l'accessoire sont en développement pour l'été 2016.