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Publié le
30 nov. 2016
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Brexit : à Londres, les touristes dépensent moins pour acheter plus

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AFP
Publié le
30 nov. 2016

Londres, 30 nov 2016 (AFP) - Des tonnes d'incertitudes entourent le Brexit mais les industries du tourisme et du luxe se frottent déjà les mains à Londres : les étrangers qui débarquent dans la capitale britannique dépensent avec frénésie pour profiter d'une livre sterling bon marché.

Le temple du luxe britannique Harrods - harrods.com


Défendant l'image d'un "Londres ouvert" malgré le résultat du référendum, l'Office du tourisme londonien s'enorgueillit d'une hausse d'un tiers des achats exonérés d'impôts par les visiteurs étrangers à la fin de l'été.

"Nous avons calculé qu'au cours des quatre derniers mois, c'est environ 12 % moins cher pour les Européens de venir faire leurs achats ici. Il n'y a jamais eu de meilleure période pour voyager à Londres", scande Chris Gottlieb, directeur de Visit London.

La décision des Britanniques de quitter l'UE a plongé l'économie du pays dans l'incertitude, ce qui a poussé les investisseurs à délaisser sa monnaie : la livre sterling a dégringolé en conséquence et cote désormais 1,17 euro contre 1,30 euro avant le référendum du 23 juin, et 1,25 dollar contre 1,49 dollar.

'On ne se refuse rien !' 

Résultat, Londres est désormais la ville où certains produits de luxe sont les moins chers du monde, si l'on compare les prix en dollars, selon une étude du cabinet Deloitte.

Dans la très touristique Carnaby Street, l'effet d'aubaine n'a pas échappé aux visiteurs qui font du lèche-vitrine. "Nous sommes ici pour quatre jours, et nous allons certainement dépenser plus d'argent que nous ne le pensions", admet en riant Radostina Nonova, une touriste bulgare. "Nous ne nous attendions pas à faire autant d'achats, mais les prix sont très bas, c'est évident, alors nous faisons du shopping, mais nous nous permettons également de manger à l'extérieur, nous ne pouvions pas le faire il y a quelques années", se rappelle-t-elle.

"Nous ne sommes pas venus parce que la livre a chuté", nuance Chistophe Disic, touriste français. "Mais quand nous avons fait le change, on s'est rendu compte qu'on gagnait un peu de livres en changeant moins d'euros", ajoute-t-il.

Quant aux touristes américains, moins habitués à jongler avec les taux de change, les vendeurs n'hésitent pas à sortir la calculatrice pour les convaincre.

"Toute notre production se fait outre-Atlantique", explique Denis Sagajevs, qui travaille dans une boutique de la marque américaine de montre et de maroquinerie Shinola. "Mais nos produits sont moins chers ici qu'aux Etats-Unis, surtout que les touristes non-Européens peuvent se faire rembourser la TVA, et nous passons nos journées à expliquer la différence par rapport aux prix en dollars. Ca fonctionne assez bien pour convaincre les clients de passer à l'achat", affirme-t-il.

Bandes d'acheteurs venus d'Europe

Le gérant d'une boutique de vêtements haut de gamme du même quartier touristique explique à l'AFP avoir constaté une hausse de moitié des emplettes des clients européens et américains. "Avant, les touristes européens étaient des couples, qui venaient en amoureux et faisaient quelques achats. Désormais, nous voyons des bandes d'amis qui se ruent sur nos étals et prennent tout ce qu'ils peuvent emporter", décrit ce responsable qui se présente simplement sous le prénom de James.

Ce phénomène a poussé sa marque à modifier ses techniques publicitaires : plutôt que des annonces dans les journaux, consultées par des Britanniques, elle placarde des affiches aux sorties du métro le plus proche.

Reste à savoir combien de temps l'effet de change profitera à l'économie londonienne.

"Nous n'allons pas engager plus de gens pour Noël. La consommation de nos clients britanniques a reculé et nous ne savons pas combien de temps l'afflux de touristes durera, surtout si le gouvernement se décide pour un +hard Brexit+", commente James.

La croissance britannique est restée solide jusqu'à présent, mais les pouvoirs publics viennent de réviser en forte baisse leurs prévisions pour 2017.

Par Joseph Sotinel

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