Les prix élevés de cette saison vont probablement entraîner une augmentation des surfaces consacrées à la culture du coton, ce qui devrait faire progresser la production – hors Chine – de 5 % en 2017-18, soit 19 millions de tonnes. Au cours de la saison 2016-17, la hausse de cette production a été estimée à 10 %, soit 18 millions de tonnes; il s'agit par ailleurs de la seconde saison consécutive au cours de laquelle la consommation des usines a excédé la production de coton.

En Inde, selon le Comité consultatif international du coton (CCIC), la superficie des cultures de coton devrait croître de 7 %, à 11,3 millions d'hectares, ce qui correspondrait à une augmentation de 3 % de la production en 2017-18, à 6 millions de tonnes.

Aux États-Unis, les agriculteurs devraient de même accroître la superficie consacrée au coton, laquelle devrait atteindre 4,6 millions d'hectares, ce qui correspondrait à une augmentation de 12 % de la production, à 4,2 millions de tonnes.

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Au Pakistan la production devrait pour sa part progresser de 13 % et si les prix élevés persistent jusqu'à la fin de 2017, la production brésilienne devrait être portée à 1,5 million de tonnes.

Selon le dernier rapport du CCIC, « étant donné que la production de coton devrait croître dans les pays de consommation élevée, les besoins d'importations sont susceptibles de baisser ».

Après avoir baissé de 1 %, à 16,5 millions de tonnes, en 2016-17, la consommation des usines – hors Chine – pourrait progresser de 2 %, à 16,9 millions de tonnes, en 2017-18, grâce à l'accélération de la croissance économique en 2017 et 2018.

En Inde, la consommation devrait progresser de 3 %, à 5,2 millions de tonnes, en 2017-18, les prix du coton et du fil devant s'établir à un niveau concurrentiel en raison de l'augmentation de l'offre. Au Pakistan, la consommation des usines devrait progresser modestement, soit 1 %, pour atteindre 2,3 millions de tonnes, dans un contexte d'intense concurrence exercée par les usines installées dans les autres pays d'Asie.

Au Bangladesh, la consommation devrait pour sa part bondir de 5 %, à 1,5 million de tonnes, alors qu'en Turquie, la consommation des usines devrait reculer à 1,4 million de tonnes en raison de la faiblesse de la consommation domestique.