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Publié le
2 nov. 2016
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Cyril Andrino (Brandalley) : « Après deux ans de restructuration, nous passons à l’étape de la croissance »

Publié le
2 nov. 2016

Après plusieurs mois de discussions avec des fonds d’investissement, le groupe Andrino a finalement décidé de faire appel à des business angels pour réaliser son augmentation de capital. Au nombre de trois, ces derniers se sont joints à Cyril Andrino, cofondateur du groupe, afin de réunir trois millions d’euros. Ces fonds levés ont vocation à financer une partie de l’augmentation prochaine de capital de Brandalley. La filiale du groupe Andrino devrait en effet entrer en phase de croissance en 2017, notamment portée par son partenariat avec E.Leclerc. FashionNetwork fait le point avec Cyril Andrino, également PDG et actionnaire majoritaire de Brandalley.

Cyril Andrino. - DR


FashionNetwork : Pourquoi avoir privilégié des business angels et un réinvestissement en fonds propres à des fonds d’investissement qui, dans l’absolu, peuvent paraître plus sécurisants pour un groupe tel que le vôtre ?

Cyril Andrino :
Quand on réalise une levée de fonds, il y a bien sûr la question de l’argent, mais pas seulement. Dans le cas présent, plus que de l’argent, nous (Cyril Andrino et son frère Yoann ainsi que  David Rosenthal, cofondateurs du groupe Andrino, ndlr) étions à la recherche d’investisseurs capables de nous apporter une approche, des idées. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas retenu les offres des six fonds d’investissement (parmi lesquels Entrepreneur Venture, ndlr) qui étaient en course. Les business angels auxquels nous nous sommes associés sont des entrepreneurs dans l’âme et possèdent une véritable expérience qui sera bénéfique pour la suite.

FNW  : Il y a eu ces derniers mois des rumeurs persistantes concernant un besoin de liquidités pour le groupe Andrino et donc un besoin urgent de lever des fonds, qu’en est-il ?

CA : 
Je sais que certains alimentent des rumeurs quant à de supposées difficultés financières que nous aurions, mais je les réfute formellement. Si nous réalisons aujourd’hui cette augmentation de capital, c’est pour pouvoir supporter sans difficulté la croissance liée au partenariat entre Brandalley, notre filiale, et le groupe de distribution E.Leclerc, qui a pris effet mercredi. Nous prévoyons d’ailleurs une augmentation du capital de Brandalley fin novembre, à hauteur de 7 millions d’euros. Les fonds levés vont ainsi nous permettre de financer une partie de cette augmentation de capital.

FNW : Dans un contexte économique relativement tendu, quels sont vos axes de développement et vos leviers de croissance ?

CA : Nous sortons de deux années de restructuration. Ce sont deux années au cours desquelles nous avons tout remis à plat et à présent, nous entrons dans une étape que nous considérons être celle de la croissance. Nous avons donc trois principaux axes de développement : notre partenariat avec E.Leclerc, le mobile et le développement du volet marketplace. Le premier est bien évidemment une locomotive pour Brandalley, car s’associer à un acteur tel que E.Leclerc, qui est le plus important acteur de la distribution au niveau du drive et donc possède une clientèle très fortement digitalisée, est une véritable opportunité. Ça l’est d’autant plus qu’ils nous offrent des moyens considérables puisque dès le mois de janvier seront lancées des campagnes de communication (presse, radio, digitales) qui seront renouvelées tout au long de l’année. Mais, même en ne prenant pas cela en compte, alors que le partenariat n’a pris effet que mercredi, nous enregistrons déjà plusieurs milliers d’inscriptions.

FNW : Et concernant le mobile ?

CA :
Nous venons de lancer notre application sur Android et nous avons revu et corrigé notre application sur iOS. Nous en avons d’ailleurs fait de même avec notre site Internet et notre site Internet mobile, qui est devenu responsive. Concrètement, à l’heure actuelle, 50 % de notre trafic provient du mobile alors qu’il ne représente que 30 % de notre chiffre d’affaires. Dès janvier 2017, nous espérons qu’il atteindra 50 %. Quand on sait qu’il représente 60 % chez nos concurrents, c’est une évolution logique. Enfin, nous souhaitons développer notre activité de marketplace. Cette dernière nous permet d’une part de compléter notre offre et d’autre part de générer du chiffre d’affaires. Pour l’instant, sa part s’élève à 10 %, mais nous tablons sur minimum 20 % en 2017. La seule question qui subsiste, et qui sera définie dans les deux mois à venir, est si nous continuons à la développer en interne ou si nous la confions à des prestataires.

FNW : Vous semblez avoir de nombreux axes de développement, pourtant, en juillet dernier, les rumeurs d’une vente de Brandalley ont été nombreuses. Vous confirmez avoir souhaité vendre Brandalley ?

CA :
Il y a en effet eu des discussions à ce sujet, mais elles n’étaient pas à notre initiative. Dans notre secteur d’activité, nous sommes le plus petit des gros acteurs. Nous ne sommes pas cotés en Bourse, nous n’avons pas de fonds d’investissement etc. Depuis de nombreux mois, les acteurs de la grande distribution observent notre secteur d’activité, car ils cherchent à se développer sur ce segment, et l’un d’entre eux nous a effectivement fait une offre via la banque Rothschild. Nous l’avons étudiée, mais ayant en tête le partenariat avec E.Leclerc, sur lequel nous travaillons depuis fin 2014, nous avons préféré décliner. Nous avons considéré que ce dernier nous offrait l’opportunité de rejoindre la cour des grands... Quand nous avons repris Brandalley, nous avons initié une stratégie dédiée dans un premier temps à la restructuration puis dans un second temps à la croissance. Nous entrons dans cette phase. Si la question d’une vente doit se poser, ce ne sera donc pas avant deux ans.

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