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DMC : les syndicats estiment qu'il y aura entre 105 et 137 licenciements secs

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AFP
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8 janv. 2009

MULHOUSE, 8 jan 2009 (AFP) - La reprise du fabricant de fil DMC SA par Bernard Krief Consulting devrait entraîner 105 à 137 licenciements secs sur un total de 382 salariés, le chiffre final étant fonction du nombre de départs en retraite financés par l'État, a-t-on appris jeudi 8 janvier de source syndicale.


Produits textiles de la société DMC dans une mercerie à Caen le 30 avril 2008
Photo : Mychèle Daniau/AFP

Trente-deux salariés sur les 137 qui perdront leur emploi peuvent prétendre à un départ en retraite "FNE" avec dispense de recherche d'emploi car ils ont atteint l'âge requis de 56 ans, mais le financement de ce dispositif n'est pas acquis. Or dans le cas de DMC SA, ce financement incombe à l'État, a indiqué l'intersyndicale CFDT-CFTC-CFE/CGC-CGT de l'usine de Mulhouse à l'issue d'un comité central d'entreprise à Illzach (Haut-Rhin).

"Selon la réponse de l'État, il y aura donc entre 105 et 137 licenciements secs, sachant que nul n'ignore les difficultés de reclassement du personnel âgé", a précisé l'intersyndicale à l'AFP.

"Le gouvernement doit répondre rapidement: les lettres de licenciement partent le 15 janvier", a complété Graziella Stefana, secrétaire du comité central d'entreprise.

Les syndicats du fabricant de fil ont aussi exprimé jeudi leur "très vive déception" face aux indemnités de départ jugées insuffisantes. Elles se situeront entre 5 100 et 6 600 euros, selon le nombre de licenciements, dans le cadre d'une enveloppe de 700 000 euros allouée par le repreneur, a souligné l'intersyndicale de Mulhouse.

Les syndicats ont réclamé un montant de 8 000 euros pour cette prime supra-légale (complémentaire aux indemnités de licenciement), soit la somme obtenue par les licenciés de lex-société soeur, DMC Tissus, lan dernier lors de sa cession également à Bernard Krief Consulting.

Les syndicats ont annoncé qu'ils demanderaient au nouveau propriétaire d'apporter les "quelque 250 000 euros manquants".

Ils ont toutefois salué le fait que le repreneur prenne en charge la prime supra-légale et critiqué l'absence de financement par DMC SA, que l'administrateur judiciaire de l'entreprise textile a expliqué jeudi par la faiblesse des fonds disponibles, ont-ils rapporté.

Le tribunal de commerce de Paris a autorisé le 29 décembre dernier la reprise par Bernard Krief Consulting de DMC SA qui se trouvait en redressement judiciaire depuis mai 2008.

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