L’Autorité de la concurrence lance une grande enquête sur la flambée des prix dans les pièces automobiles, mais également sur l’écart de prix entre sites web et boutiques physiques.

François Fillon au centre d'expédition des colis Damart à Hem en 2009 Photo: François Lo Presti/AFP

L’enquête aurait pour but d’évaluer la pression concurrentielle induite par l’expansion du e-commerce ces dernières années, et notamment son impact sur sur les commerces physiques. Dans leur étude présentée en avril dernier, l’Institut Français de la Mode et le Credoc avaient annoncé que les prix du web étaient en moyenne 7% inférieurs à ceux des commerces classiques. Le rapport soulignait que la "faible élasticité du prix à la demande sur Internet", conséquence de la forte notoriété des distributeurs, "limite l’impact de la stimulation de la concurrence".

L’autorité de la concurrence veut au passage clarifier le rôle des intermédiaires, ce qui comprendrait les sociétés de livraison, les organismes de paiement ou encore les comparateurs de prix. L’objectif est de définir si ces domaines sont suffisamment concurrentiels pour ne pas pénaliser le consommateur. La Fédération du e-commerce, la Fevad, a d’ores et déjà fait savoir qu’elle collaborerait à cette enquête.