Auteur :
Céline Vautard

Céline Vautard
Publié le
23 oct. 2008
23 oct. 2008
Ekyog en plein boom
Auteur :
Céline Vautard

Céline Vautard
Publié le
23 oct. 2008
23 oct. 2008
Créée en 2004 par Nathalie Lebas et Louis Marie Vautier, la marque de vêtements Ekyog a ouvert quinze boutiques en l’espace d’un an. Axée sur le développement durable, l’enseigne est en passe d’ouvrir sa troisième vitrine à Paris.
![]() Nathalie Lebas et Louis Marie Vautier, fondateurs d'Ekyog - photo : Christine Cayré |
Cette dernière prendra place à la mi-novembre rue du Commerce, un des axes commerçants les plus importants de la capitale. Un enjeu de taille donc pour Ekyog, jeune marque bretonne, qui se développe sur le créneau de la mode éthique et durable.
Pour la femme et le bébé (de sa naissance à ses 24 mois), celle-ci propose un concept de vêtements et de cosmétiques autour du « Doux-être ». « L’idée s’est de se sentir bien dans les magasins grâce à l’accueil, la musique, dans les vêtements – beaucoup de coton bio et de matières recyclées – et de faire du bien à l’environnement », explique Nathalie Lebas, directrice générale d’Ekyog.
![]() Ekyog est basé sur le concept de "Doux-être" |
D’abord diffusée via Nature & Découvertes, Ekyog a depuis développé son propre réseau de boutiques. Et le rythme s’est accéléré ces derniers mois. En effet, pas moins de quinze magasins ont été ouverts en l’espace d’un an, dont les tous derniers se trouvent à Saint-Germain-en-Laye, à Pau, à Paris et à Cannes, soit à ce jour un total de dix-huit enseignes en France et une à Londres ouverte en décembre 2007. « Nous allons continuer à nous concentrer sur la France tout en conservant un rythme d’une quinzaine d’ouvertures par an en propre et en commission affiliation, poursuit Louis Marie Vautier, l’autre fondateur d’Ekyog en charge du développement.
![]() Intérieur d'une boutique Ekyog |
Depuis, les collections s’étoffent au fil des saisons misant sur le coton et la laine biologiques, les fils recyclés (laine détricotée, triée et remaillée), le Milkofil (réalisé à partir de la protéine de lait) ou encore le Lenpur (pulpe de pin blanc du Canada). « Nous explorons les nouvelles matières et travaillons énormément le style », note Nathalie Lebas.
L’engagement va même plus loin puisque, depuis deux ans, un projet est en route, mené avec la région Bretagne : développer une filière de coton biologique en Afrique. « Nous avons l’ambition de faire travailler 5 000 producteurs de coton au Burkina Faso et au Mali, détaille Louis Marie Vautier, afin de fournir 1 000 tonnes par an. Et déjà la première récolte est prévue pour la fin de l’année 2008. De quoi fournir de la matière première pour Ekyog mais aussi d’autres fabricants bretons, tels qu'Armor Lux.
Ekyog, véritable catalyseur de projets ? Dans tous les cas, la réussite est là. Ces trois dernières années, la marque annonce une multiplication de son chiffre d’affaires par douze !
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