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Publié le
30 juin 2008
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Elie Saab, le Libanais qui fait recette

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Les echos
Publié le
30 juin 2008


Elie Saab
Elie Saab a été accepté dans le petit club de la haute couture en 2006, au titre des maisons étrangères, aux côtés de Armani, Martin Margiela et Valentino. Une consécration pour cette société indépendante créée vingt-cinq ans plus tôt au Liban et seule à gagner de l'argent avec la haute couture.

La croissance est à deux chiffres, grâce à une clientèle internationale, notamment moyen-orientale. Des stars, des femmes d'affaires (la famille Hariri serait parmi ses soutiens)... séduites par ses collections inspirées des « Mille et une nuits ».

Les robes, dont les prix naviguent entre 19 000 et 60 000 euros, sont confectionnées à Beyrouth. « La maison fait tout elle-même, y compris les broderies.

Cela garantit des délais rapides, d'environ un mois et demi pour une robe », explique Emilie Legendre, responsable de la haute couture.

Que répond la griffe à ceux qui attribuent un tel succès à son art de copier d'autres couturiers ? « Faux, quand quelqu'un vient en nous montrant une photo dans un magazine, nous lui conseillons d'aller voir la maison concernée. »

Les clientes sont exigeantes et il ne faut pas commettre d'impairs. Elie Saab veille à ne pas vendre deux fois une robe dans un même pays, afin d'éviter que ses clientes se retrouvent face à face dans une soirée.

En 2005, la maison, qui emploie 120 salariés, a lancé une ligne de prêt-à-porter et, aujourd'hui, elle ne réalise plus que 50 % de son activité en haute couture. Après avoir lancé des sacs, elle vend depuis cette année des chaussures.

Mais l'ascension n'est pas si soudaine qu'il y paraît, rappelle Emilie Legendre : « Pour réussir il faut du temps et du travail, Elie Saab est dans le métier depuis longtemps ».

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