Présentées en avant-première au salon Baselworld 2011, les trois collections Fabergé qui composent la gamme participent un peu plus du développement de la maison, dans son offre comme son déploiement. Petites mais rapprochées, elles flirtent avec l’univers de la haute horlogerie tout en gardant l’inspiration joaillière de Fabergé.

de gauche à droite: Chronographe Agathon, modèle Anastasia en diamants, modèles Alexei cadran or rose et cadran or jaune

Réalisées sous licence (la dernière et la seule de Fabergé) avec Victor Mayer, en charge de la production et de la distribution, les montres additionnent les symboles esthétiques de Fabergé, notamment l’émail et la guilloché que l’on retrouve au cœur des cadrans. Produit en petites séries (l’ensemble représentant quelque mille garde-temps), chaque modèle des trois collections peu ou prou unisexes (Alexei, Agathon et Anastasia, collection la plus féminine) est d’ores et déjà proposé dans la boutique de Genève Fabergé avant d’arriver chez des revendeurs 4 étoiles.

Outre au Moyen-Orient où la marque devrait rencontrer son public, l’Asie, Chine en tête, constitue un beau vivier de passionnés de la marque. Quinze à vingt détaillants sont ciblés, des détaillants horlogerie-joaillerie et avec lesquels la marque espère déployer un peu plus son univers joaillier. D’ailleurs elle devrait prochainement lancer une collection moins exclusive que "Carnet de Bal" ou "Les Fabuleuses", composée de petites séries à prix plus "attractifs". En ce sens, un premier pas a été franchi avec la ligne horlogère, même si Fabergé se positionne toujours dans le haut du panier avec une offre qui tourne en moyenne à 20 000 euros.

En juillet prochain, à l’instar des pop-up stores de Gstaad qu’il ouvre en saison, le joaillier tiendra une boutique éphémère au Ritz, les 6 et 7 juillet. Mais ce sont Londres et New York qui retiennent actuellement toute son attention, Fabergé recherchant activement un emplacement de choix pour ouvrir deux nouveaux points de vente calqués sur la boutique de Genève. Si le quartier de Bond Street, à Londres, semble déterminé, l’emplacement à New York est plus indécis. Reste toujours le site marchand Fabergé ainsi que la vente sur rendez-vous aux quatre coins du monde depuis la reprise en main en 2008.