Fashion Bel Air subit le redoux mais maintient son plan de développement

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
21 janv. 2014

La doudoune a permis à Bel Air d’être identifiée comme un nom au beau potentiel au début des années 2010. Depuis, la marque a diversifié son offre, développant ses collections hiver comme été. Mais, cet hiver, force est de constater que la griffe menée par Eric Sitruk reste encore fortement dépendante du succès de sa fameuse pièce à manches.

Sur son troisième trimestre, de son exercice entamé le 1er avril, le groupe Fashion Bel Air affiche un chiffre d’affaires de 3,8 millions d’euros, en repli de près de 20 % par rapport au précédent exercice. Un recul que le groupe francilien attribue sans détour au climat.

"Après des mois d’octobre et novembre dynamiques portés par le bon accueil de la nouvelle collection et des conditions hivernales précoces, l’activité traditionnellement soutenue par les ventes de 'grosses pièces' à prix plus élevé, dont notamment l’iconique doudoune Bel Air, s’est subitement dégradée en décembre en raison d’une météo défavorable particulièrement douce", explique-t-il dans un communiqué.

Le groupe précise que son réseau de 26 boutiques a enregistré un recul d’activité de 12 % à 2,9 millions d’euros, alors que ses ventes sur internet ont progressé de 10 % à 0,3 million. Mais le contexte climatique se couple au changement de stratégie de Bel Air, plus sélective, en ce qui concerne la vente aux multimarques. Ce volet de l’activité représente 0,6 million d’euros, en chute de plus de 48 %.

Le groupe confirme au passage sa volonté de s’appuyer sur son réseau. Bel Air annonce trois ouvertures en propre d'ici à la fin de l'exercice, le 31 mars. La marque s’installe à Nantes, sur 75 mètres carrés, rue de la Contrescarpe. A Montpellier, la marque s'offre 85 mètres carrés dans le centre-ville piéton, rue de l'Ancien Courrier. Enfin, à Toulouse, la marque s'installe aussi sur la très centrale rue de la Pomme, sur 80 mètres carrés.