Gap Inc : Mark Breitbard appelé pour redresser Banana Republic

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
15 mars 2017

Marque en difficulté au sein d’un groupe lui-même en quête d’un nouveau souffle, Banana Republic sera pilotée à partir de mai prochain par Mark Breitbard. L'homme a déjà officié pour le groupe américain et ses marques Gap et Old Navy, mais également pour des entreprises comme Levi Strauss et Abercrombie & Fitch.

L’enjeu est de taille pour Banana Republic, marque au positionnement prix le plus élevé parmi le trio composant l’offre principale du groupe. L’enseigne a connu un recul de 7 % de ses ventes à périmètre comparable sur l’exercice clos fin janvier 2017, après une chute déjà impressionnante de 10 % l’année passée, tandis que les deux exercices précédents s’affichaient à l’équilibre.
 
Et c’est là tout l'enjeu pour Mark Breitbard : ramener Banana Republic à l’équilibre. Une tâche ardue dans un contexte économique ultra compétitif au sein duquel la marque, à l’image de l’ensemble du groupe Gap, a raté le train de la fast fashion et des produits tendance à prix réduits. D'autant que le dirigeant doit mener cette mission sur fond de restructuration du groupe.

Publicités

Pour réussir ce pari, Gap Inc a donc choisi de faire confiance à un habitué de la maison puisque Mark Breitbard, actuellement directeur de The Gymboree Corporation, une enseigne américaine de vêtements pour enfant, a occupé par le passé plusieurs fonctions dirigeantes au sein de Gap et Old Navy, la marque d’entrée de gamme du groupe qui pèse désormais plus lourd que Gap dans les ventes, et tire presque à elle seule la croissance du groupe depuis plusieurs saisons.
 
« Je suis persuadé qu’il y a des magnifiques opportunités pour Banana Republic de se différencier via des produits et une expérience client optimisée », indique Mark Breitbard.
 
Sur l’exercice clos fin janvier 2017, le groupe Gap a réalisé un chiffre d'affaires de 15,81 milliards de dollars (14,12 milliards d’euros), en repli de 2% par rapport au bilan précédent. Une contraction toutefois mieux accueillie que le recul de 4 % affiché un an plus tôt.